Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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niveau d’end<strong>et</strong>tement bas. Le niveau de richesse foncière uniformisée est moyen pour<br />
six d’entre elles. La propo rtion de jeu nes est moyenne pour la majorité, la pro portion<br />
de personnes âgées est moyenne pour la moitié. Quatre ont une proportion moyenne de<br />
personnes sous le seuil de faible revenu <strong>et</strong> une en compte une proportion élevée.<br />
5.2 Les municipalités qui contribuent au champ de la culture<br />
Parmi les municipalités qui contrib uent, il est notable de constater qu e<br />
seulement treize municipalités ont un niveau d’effort supérieur au per capita rég ional.<br />
Nous constatons aussi que cinq de ces municipalités ayant un niveau d’effort élevé sont<br />
des municipalités de p<strong>et</strong>ite taille de moins de 1 500 personnes. Ce sont Sainte-Famillede-l’Île-d’Orléans<br />
(40,94$), Saint-Joach im (66,05$) , Descham bault (73,11$) , Saint-<br />
Siméon (75,47$). L’Île-aux-Coudres se distingue au premier rang avec un per capita de<br />
123,77$ dépassant de près de 50,00$ la ville de Sillery qui occupe le deuxième rang.<br />
On constate donc que dans le champ de la culture, des municipalités de p<strong>et</strong>ite taille<br />
n’ont pas un co mportement aussi homogène qu’en ce qui concerne le loge ment social.<br />
Enfin, notons que la ville de Québec affecte un per capita de 56,54$ à la culture; ce per<br />
capita plus él evé que le per capita régio nal place la v ille de Québec au huitièm e rang<br />
de la région de la Capitale-N ationale q uant au nive au d’effort d ans le cham p de la<br />
culture.<br />
5.2.1 L’effort des municipalités dans le champ de la culture selon la taille<br />
Le per capita régional présente des vari ations fort considérables d’ une strate à<br />
l’autre <strong>et</strong> aus si entre l es municipalités d’une même strate. Le niveau d’ effort des plus<br />
p<strong>et</strong>ites municipalités est le double <strong>et</strong> parfois davantage que celui des municipalités<br />
comptant entre 1 500 <strong>et</strong> 4 000 personnes. Celui des municipalités comptant entre 1 000<br />
<strong>et</strong> 1 499 personnes est jusqu’à six fois plus élevé que celui des municipalités de la taille<br />
immédiatement supérieure. Le niveau d’effo rt varie en dents de scie; il fait un bond<br />
important <strong>et</strong> dépasse le p er capita rég ional lorsque la population des m unicipalités<br />
atteint 10 000 personnes. Ces municipalités sont Cap-Rouge, Ancienne-Lor<strong>et</strong>te,<br />
Lor<strong>et</strong>teville, Saint-Augustin-de-Desmaures, Sillery, Val-Bélair <strong>et</strong> Vanier. Le per capita<br />
chute de m oitié pour les t rois grandes villes de banl ieue <strong>et</strong> rem onte à 56,54$ pour la<br />
ville de Québec. Les écarts entre les m unicipalités d’une m ême strate connaissent des<br />
niveaux encore plus considérables.<br />
La chute <strong>du</strong> per capita chez les trois grandes banlieues co mptant entre 50 000<br />
<strong>et</strong> 99 999 personnes est étonnante. La ville de Sainte-Foy consacre un per capita plus<br />
important que le per capita régional à l a culture; il s’agit d’une ville ayant une richesse<br />
foncière uniform isée <strong>et</strong> u n niveau d’e nd<strong>et</strong>tement élevés. Beauport, disposan t d’u ne<br />
richesse foncière uniformisée basse <strong>et</strong> d’un end<strong>et</strong>tement de niveau moyen, affecte u n<br />
per capita de 26,62$ à la culture. Charlesbourg n’y consacre que 7,90$ alors que son<br />
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