Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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niveau d ’end<strong>et</strong>tement bas <strong>et</strong> trois m oyen. Aucune de celles qui contribuent le plus,<br />
pour l ’ensemble des trois cham ps en cause, n’a un niveau d’en d<strong>et</strong>tement supérieur.<br />
Dans l’ ensemble de la r égion, rappel ons que la proportion des dépenses rel iées aux<br />
trois champs d’activités qu e nous avo ns observés se situe à 10,1 % de l’ensem ble des<br />
dépenses des municipalités.<br />
La question de l’end<strong>et</strong>tement des municipalités est complexe; elle fait appel à<br />
de nom breux choi x <strong>et</strong> l es coûts de fina ncement des infrastructures y oc cupent<br />
probablement une place im portante. D ’autre part, rappelons que l’ analyse par strate s<br />
masque une grande diversité dans l es situations des municipalités. D ans le secteur<br />
culturel <strong>et</strong> les activités récréatives, un certa in nombre de municipalités de p<strong>et</strong>it e taille<br />
peu end<strong>et</strong>tées échappent à la r ègle ave c un niveau d’effort élevé. Ce sont aussi le s<br />
municipalités co mptant entre 5 000 <strong>et</strong> 24 999 personnes qui en général contribuent<br />
davantage <strong>et</strong> la majorité de celles-ci sont peu end<strong>et</strong>tées.<br />
La place occupée par les t rois champs d’action que nous avons observés dans<br />
l’ensemble des dépenses des municipalités nous perm<strong>et</strong> de j<strong>et</strong>er un regard légèrement<br />
différent sur la situation. Ainsi la ville de Beauport, m algré les per capita qu’elle<br />
affiche, se r<strong>et</strong>rouve tout j uste avant la ville de Qué bec quant à l a proporti on de ses<br />
dépenses de développem ent social, presque au nive au <strong>du</strong> taux r égional. Aucune des<br />
quatre m unicipalités de grande taille de la région ne se r<strong>et</strong>rouve dans la strate des<br />
municipalités dont la proportion de ses dépe nses est plus élevée que la proportion<br />
régionale. Ce sont des municipalités de moyenne <strong>et</strong> surtout de p<strong>et</strong>ite taille dont la<br />
proportion des dépenses consacrées au développement social est la plus élevée. On voit<br />
ici l’im pact de l’eff<strong>et</strong> de taille. Im portant, l’effort de cert aines municipalités mérite<br />
cependant d’être nuancé lorsque leur b udg<strong>et</strong> leur pe rm<strong>et</strong> une plus grande marge de<br />
manœuvre. Inversem ent, la contributi on moindre de certaines municipalités occupe<br />
pourtant une place i mportante lorsque ces de rnières disposent d’une faible marg e<br />
budgétaire.<br />
Bref la situation financière des municipalités ne semble pas exercer un<br />
poids aussi prépondéran t que celui de la composition démographique dans le<br />
niveau d’effort des municipalités. Il faut toutefois noter ici que les municipalités qui<br />
profitent d ’une bonne situation financière ne sont pas néces sairement celles qui<br />
atteignent des niveaux d’efforts plus élevés ni celles qui consacrent une part importante<br />
de leurs dépenses dans des champ s relié s au développement social. Certaines<br />
municipalités de p<strong>et</strong>ite <strong>et</strong> de m oyenne taille consacr ent proportionnellement une part<br />
plus importante de leurs ressources au développem ent social que des municipalités de<br />
plus grande taille.<br />
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