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Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...

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De façon générale, les personnes âgées <strong>et</strong> les personnes sous le seuil de faible<br />

revenu contribuent à hausser le niveau d’ effort des municipalités lorsqu’ elles sont<br />

moyennement <strong>et</strong> surtout fortement présent es dans les m unicipalités. Les r ésultats<br />

suggèrent aussi que la présence concomitante des deux groupes de populati on à un<br />

niveau élevé créerait un eff<strong>et</strong> de re nforcement s ur le niveau d’ effort. Dans les<br />

municipalités de p<strong>et</strong>ite tail le, le poids d es personnes âgées compte. On remarque que<br />

les trois grandes banlieues sont m oins sensibles au poids des personnes âgées dans le<br />

secteur de la culture, alors qu’elles le sont dans le champ des activités récréatives.<br />

Nous n’avons pas observé de relation en tre l’augmentation de la richesse<br />

foncière uni formisée des municipalités <strong>et</strong> la hausse <strong>du</strong> nive au d’effort de c es<br />

dernières, sauf dans le champ de la culture. Les écarts entre les niveaux d’effort sont<br />

n<strong>et</strong>tement moins im portants dans ce champ d’ activité <strong>et</strong> l’augmentation de l’effort<br />

semble être davantage le cas des municipalités plus vieillissantes <strong>et</strong> peu end<strong>et</strong>tées. Les<br />

municipalités adoptent le même comportement dans les champs <strong>du</strong> logement social <strong>et</strong><br />

des activités récréatives. Les municipalités ayant une richess e foncière unifor misée de<br />

niveau bas contribuent proportionnellement davantage que celle ay ant une ri chesse<br />

foncière uniform isée élev ée. On constate ici aussi que les municipalités de taille<br />

moyenne font les efforts les plus s ignificatifs e n ce qui co ncerne le s a ctivités<br />

récréatives; cela est un p eu moins vrai pour le logem ent social. Ce sont certaines<br />

municipalités de taille m oyenne qui font d es efforts plus élevés dans ce secteur. Ces<br />

constats sur l a riches se fo ncière uniformisée rejoignent ceux faits précédemment. Le<br />

niveau de richesse n’ est pas un indicateur de la volonté ou de la capacit é des élus<br />

municipaux à s’investir dans un champ donné. D’autres éléments concourent à ce type<br />

de décision <strong>et</strong> il se mble là aussi que le poids démographique des clientèles influence<br />

davantage les choix des élus.<br />

Les observations montrent que les municipalités les moins end<strong>et</strong>tées sont celles<br />

qui contribuent le moins en général. Les éca rts sont cependant ré <strong>du</strong>its entre ce lles qui<br />

contribuent à un niveau bas <strong>et</strong> moyen dans les champs des activités récréatives <strong>et</strong> de la<br />

culture. Les niveaux d’ effort les plus é levés s e cons tatent dans le s municipalités le s<br />

plus end<strong>et</strong>tées, mais pas d e façon exclusiv e; la région ne com pte d’ ailleurs que sept<br />

municipalités ayant un niveau d’end<strong>et</strong>te ment élevé. Quatre de cel les-ci ont un niveau<br />

d’effort supérieur à l’indice régional. Ces municipalités comptent proportionnellement<br />

plus souvent des proportions élevées de personnes âgées <strong>et</strong> des pr oportions moyennes<br />

<strong>et</strong> élevées d e personnes à faible revenu. On mesure ici l’i ncidence <strong>du</strong> poids<br />

démographique de ces populations sur le niveau d’effort.<br />

Il serait par ailleurs un peu court de conclure que l’end<strong>et</strong>tement élevé des municipalités<br />

serait attribuable à leur niveau de contribution dans ces cha mps re liés a u<br />

développement social. En eff<strong>et</strong>, lorsqu’ on considèr e la proporti on des dépenses d e<br />

développement social sur l’ensem ble des dépenses des municipalités, 15 des 18<br />

municipalités ay ant une proport ion de dé penses supérieure à celle des autres<br />

municipalités de la région (plus élevé de 25% de la proporti on de la région), ont un<br />

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