Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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Chapitre 3<br />
L’effort des municipalités de la région de la Capitale-Nationale<br />
dans le champ <strong>du</strong> logement social<br />
Nous abordons l’ analyse des ré sultats de notre étude par la question <strong>du</strong><br />
logement social . Nous av ons vu que le logem ent est un déterminant majeur de la<br />
qualité de vie <strong>et</strong> aussi de la santé <strong>et</strong> <strong>du</strong> bien-être. Le logement social constitue une<br />
avenue pour assurer l’ accès à un logement décent aux personnes dont le rev enu est<br />
limité ou in suffisant po ur se loger convena blement sur le marché locatif. Les<br />
municipalités jouent un rôle clef à c<strong>et</strong> égard; elles p euvent ou non s’inscrire dans les<br />
programmes de la Société d’ habitation <strong>du</strong> Québec pour faire bénéficier leurs citoyens<br />
des programmes d’ accès au logem ent même si ce s programmes n’ont plus la mê me<br />
importance que dans un passé récent. Les municipalités ayant profité des programmes<br />
auparavant offerts par le gouvernem ent fédéral <strong>et</strong> le gouvernement québécois d oivent<br />
continuer à assumer une part des déficits d’opération des logements à coûts modiques.<br />
La contribution au logeme nt social marque des écarts considérables dans la ré gion de<br />
la Capitale-Nationale comme l’illustre le graphique de la page suivante.<br />
3.1 Les municipalités ne contribuant pas au logement social<br />
La contributi on des m unicipalités au logement social varie considérablem ent<br />
dans la région. Quarante <strong>et</strong> une m unicipalités, soit 52,6% , ne contribuent pas au<br />
logement social tandis que l’effort de celles qui cont ribuent varie d’un per capi ta d e<br />
0,36$ à 16,65$ pour un per capita régional de 6,07$.<br />
Les municipalités ne co ntribuant pa s au logement social se trouvent<br />
essentiellement parmi les municipalités de pe tite taille; 39 sur 41 co mptent moins de<br />
5000 de population. Les deux seules municipalités qui échappent à la norme, Lac-<br />
Beauport <strong>et</strong> Saint-Augusti n-de-Desmaures, ont des populations de taille sem blable <strong>et</strong><br />
ce sont des banlieues ay ant des caract éristiques similaires, notamment la jeunesse de<br />
leur population <strong>et</strong> le faible taux de personnes sous le seuil de faible revenu.<br />
Un peu m oins de la moitié des municipalités ne co ntribuant pas au logement<br />
social disposent d’une richesse foncière uniformisée de niveau moyen <strong>et</strong> un peu plus de<br />
40% ont un niveau de richesse foncière uniformisée élevé. Le niveau d’end<strong>et</strong>tement est<br />
bas pour 90% d’entre elles. Seulemen t deux ont un e proportion élevée de personnes à<br />
faible revenu; 30 m unicipalités co mptent une proportion basse de personnes à faibl e<br />
revenu. Ces municipalités sont vieillissant es; 19 ont une proportion élevée <strong>et</strong> 11 une