Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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Conclusion<br />
En 199 8, les municipalités de la ré gion de la Capitale-Nationale ont<br />
contribué à des nivea ux variables à des cha mps d’ activités reliés au<br />
développement social des personnes <strong>et</strong> des communautés. Malgré les écart s<br />
considérables, quelques tendances émergent de l’étude <strong>et</strong> nous renseignent sur les<br />
dimensions favorables <strong>et</strong> défavorables à l’ action des m unicipalités dans le<br />
développement social.<br />
Le niveau d’effort des municipalités ne représente, dans l’ensemble de la<br />
région, que le dixième des dépenses des municipalités, avec des écarts variant de<br />
0,11% à 28,31%. Seulement 18 des 78 municipalités dépassent de plus de 25% la<br />
proportion r égionale des dépenses consacrées au développement social par<br />
rapport à l’ensemble de leurs dépenses.<br />
La taille, le p oids démographique de certaines populations <strong>et</strong> la situation<br />
financière des municipalités agissent de façon différenciée. Les municipalités de<br />
taille moyenne, c’est-à-dire celles comptant entre 5 000 <strong>et</strong> 24 999 personnes, <strong>et</strong> la<br />
ville de Qué bec, seule municipalité com ptant plus de 100 000 personnes, sont<br />
généralement celles qui consacrent davantage de ressources financières a u<br />
logement social, aux activités récréativ es <strong>et</strong> à la culture. Plusieurs m unicipalités<br />
comptant de 3 000 à 4 999 personnes ont un comportement s’apparentant à celui<br />
des municipalités moyennes.<br />
Malgré les variations entre les municipalités, l’anal yse par strates nous<br />
montre que le poids démographiq ue d es personnes âgées est constamment en<br />
relation avec des niveaux d ’effort élevé; la même situation s ’observe pour les<br />
personnes sous le seuil de faible revenu plus particu lièrement lorsqu’elles se<br />
trouvent en proportion élevée. La présence conjointe de ces groupe s de<br />
populations dans des m unicipalités de mê me strate sem ble créer un eff<strong>et</strong> de<br />
renforcement. La forte pré sence de s jeu nes est aus si en relation avec le niveau<br />
d’effort, m ais c<strong>et</strong> eff <strong>et</strong> ne se manifeste pa s constamment; il se concentre<br />
essentiellement dans des m unicipalités de taille m oyenne de la deuxième<br />
couronne urbaine de Québec <strong>et</strong> dans des municipalités de p<strong>et</strong>ite taille qui agissent<br />
comme centres de service s ou pôles en m ilieu rural. La situation financière des<br />
municipalités n’agit pas de façon uniform e. Dans une proportion importante des<br />
cas, la capacité financière découlant de la richesse foncière uniformisée élevée <strong>et</strong><br />
<strong>du</strong> faible niveau d’ end<strong>et</strong>tement n’entraîne pas nécess airement un niveau d’effort