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Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...

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Chapitre 7<br />

Discussion sur les résultats de l’analyse<br />

Que nous apprennent les résultats d es diverses relati ons que nous avons<br />

étudiées entr e le niveau d’ effort des muni cipalités dans le cham p <strong>du</strong> développem ent<br />

social <strong>et</strong> les indicateurs que nous avion s sélectionnés? Soulignons au préalable que la<br />

grande diver sité des municipalités de la régi on de la Capitale-Na tionale entre elles,<br />

telles qu’ elles existaient au cours de l’ année 19 98 <strong>et</strong> ce, tant au plan de leurs<br />

caractéristiques démographiques que sociales <strong>et</strong> économiques, nous amène à conserver<br />

une certaine prudence dans l’interprétation d es résultats. Divers es composantes de l a<br />

vie politique m unicipale de m ême que des réalit és propres à chaque co mmunauté<br />

peuvent influ encer les ch oix des décideurs, tels la tradition locale d’intervention,<br />

l’influence des élites loca les, le statut so cio-économique des cito yens ou l ’histoire<br />

propre de ch acune de ces comm unautés. Des liens qui peuvent a pparaître au prem ier<br />

abord concluants dans le cadre de c<strong>et</strong>t e étude pourraient nécessiter un certain nom bre<br />

de nuances en tenant compte de contextes spécifiques.<br />

D’autre part, les résultats prennent assise entre au tres sur l a fiabilité des<br />

exercices fin anciers des municipalités. Bi en que le rapport financier de chaque<br />

municipalité soit basé sur des règles d’ imputation claires en provenance <strong>du</strong> ministère<br />

des Affaires municipales <strong>et</strong> de la M étropole <strong>et</strong> que ces exercices fassent l’ obj<strong>et</strong> d’une<br />

vérification com ptable ext erne, il n’ est pas im possible que certaines municipalités<br />

fassent des choix d’imputation budgét aire qui puissent être discutables, not amment<br />

lorsqu’il s’agit de décider si certaines activités relèvent des activi tés récréatives ou de<br />

la culture. Le concept de loisir culture l, par exem ple, pourrait être int erprété<br />

différemment d’une m unicipalité à l’autre quant à l’im putation budgétaire. Certains<br />

écarts pourraient en conséquence amener un biais. Toutefois, à notre avis, l’écart entre<br />

le niveau d’effort de ce s cha mps d’ activités est si considérable que ces écart s<br />

pourraient di fficilement m<strong>et</strong>tre en doute l es faits <strong>et</strong> les tendances que nous avons<br />

observées. Il faut aussi rap peler ici que l es règles comptables <strong>et</strong> la vérification externe<br />

nous assurent cependant qu’ aucune dépense ne peut être imputée à la fois dans deux<br />

champs d’activités distincts.<br />

Malgré la prudence que nous venons d’ invoquer, des tendances fortes<br />

émergent de l’analyse <strong>et</strong> ce sont ces tendances que nous décrivons.<br />

Ainsi, nous a vons été en mesure de co nstater que les municipalités de p<strong>et</strong>ite<br />

taille, soit celles de moins de 5 000 personnes <strong>et</strong> encore davantage celles de moins de<br />

1 500 personnes, contribuent généralement beaucoup moins aux activités récréatives <strong>et</strong>

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