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Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...

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Chapitre 4<br />

L’effort des municipalités dans le champ<br />

des activités récréatives<br />

Le cha mp de s activités ré créatives est généralement pris en charge de façon<br />

importante par les municipalités. La pression des citoy ens est généralement forte pour<br />

que les municipalités offrent une gamme co mplète d’activités notamment p our les<br />

jeunes. Une évolutio n i mportante s’ est cependan t pro<strong>du</strong> ite d epuis une vi ngtaine<br />

d’années. Le loisir traditionnel s ’est progres sivement tr ansformé v ers l e<br />

développement de loisirs m ieux adaptés a ux dive rses clientèl es. On pense ici par<br />

exemple, au développement des maisons de jeunes, aux clubs de l’âge d’or, aux loisirs<br />

pour personnes handicapées. Même si ces activités sont souvent sous la gouverne<br />

d’organismes à but non lucratif, les municipalités les soutiennent de différentes façons.<br />

Ces activités de loisirs comportent également de s o bjectifs d’ insertion sociale <strong>et</strong> de<br />

participation à la vie c ommunautaire. D’ ailleurs, un certain nom bre de services<br />

municipaux de loisirs ont revu leur mission pour inclure des actions orientées ver s<br />

l’intégration sociale de personnes <strong>et</strong> le développement de leur communauté.<br />

Dans ce contexte, nous no us sommes interrogés sur l’existe nce d’une relation<br />

entre l’ importance de l’ effort des municipalités dan s les a ctivités ré créatives <strong>et</strong> la<br />

présence de clientèles spécifiques. Nous nous dem andions notamment si l’ importance<br />

de la populat ion jeune amenait un effort pl us grand des municipalités; de même si<br />

l’importance la population âgée entraîn ait un plus grand effort de la municipalité. Au<br />

regard de la présence i mportante des pers onnes sous le seuil de faible revenu, nous<br />

nous dem andions aussi dans quelle m esure l es municipalités prenaient en com pte le<br />

besoin de ces clientèles qui, par définition, ont largement moins les moyens d’accéder<br />

aux activités récréatives. De la même manière, nous nous so mmes interrogés sur une<br />

influence possible <strong>du</strong> niveau d’ end<strong>et</strong>tement <strong>et</strong> <strong>du</strong> niveau de richesse fo ncière<br />

uniformisée sur l’importance des dépenses dans les activités récréatives.<br />

À l’ exception de deux p<strong>et</strong>ites municipalités, Baie- Sainte-Catherine <strong>et</strong> Saint-<br />

Hilarion dan s Charlevoix-Est <strong>et</strong> Charlevoix, t outes les municipalités de la région<br />

indiquent un e contributio n financière dans le cham p des activités récré atives. Le<br />

graphique de la page suivante illustre la di stribution de l’effort des municipalités de la<br />

région dans le cha mp des activités récréatives. Le per capita régional est de 90,42 $; le<br />

per capita minimal est cependant à 2,32$. Ce per capita atteint un certain plafonnement<br />

au niveau de 137,2 9$, mais trois autres municipalités font exception avec des per<br />

capita qui s’échappent <strong>du</strong> peloton de tête. Étonnamment, ce sont trois p<strong>et</strong>ites

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