Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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plus à Saint-Émile en 1996. La ville de Ch arlesbourg est confrontée à la pauvr<strong>et</strong>é dans<br />
la zone li mitrophe sud de son territ oire. Pour faire f ace au x conséquences <strong>du</strong><br />
vieillissement de la population <strong>et</strong> à l a décroissance des secteurs urbains datant d’ une<br />
trentaine d’années, la ville de Charlesbourg se fait aussi proactive en révisant son plan<br />
d’urbanisme pour favoriser une meilleure cohabitation des générations.<br />
La population <strong>du</strong> territoir e de Charlevoix ressent la difficulté d’ être une zone<br />
périphérique rattachée à u ne région forte ment urban isée qui e st à la fois le si ège <strong>du</strong><br />
gouvernement. On craint que les efforts mis dans le développement technologique de<br />
la Capitale ne profitent qu’à la zone urbanisée <strong>et</strong> que la décroissance a morcée dans<br />
Charlevoix s’accentue davantage à tous les niveaux.<br />
Malgré cela, la MRC de Charlevoix a fait des progrès significatifs au plan de la<br />
richesse collective. De 1986 à 1996, la MRC est passée <strong>du</strong> 9 e rang des MRC les plus<br />
pauvres <strong>du</strong> Québec au 25 e rang. Le développement touristique explique c<strong>et</strong>te évolution,<br />
mais le territ oire fait déjà face à un rale ntissement im portant <strong>du</strong> tourism e, particulièrement<br />
dans le secteur de l’Île-aux-Coudr es. Le tourisme se caractérise cependant<br />
par la saisonnalité <strong>et</strong> l’in<strong>du</strong>strie fait d ’ailleurs face à un manque d’intégrat ion <strong>du</strong><br />
pro<strong>du</strong>it touris tique, faiblesse qui la fragilise. L’ activité agricole dim inue <strong>et</strong> l’ activité<br />
forestière ne génère pas au tant de r<strong>et</strong>om bées que son pot entiel le perm<strong>et</strong>trait sur l e<br />
territoire de la MRC.<br />
Le taux de chômage est près de six poi nts plus élevés que celui de la région de<br />
la Capitale-Nationale <strong>et</strong> le revenu m oyen est n<strong>et</strong>tement pl us faible, autant chez les<br />
hommes que les fe mmes. La scolarisati on y est aussi plus faible, mais elle progress e<br />
comme dans toute la région.<br />
Le territoire de Charlevoix-Est se disti ngue par une décroissance i mportante<br />
de la population surtout dans les p<strong>et</strong>ites municipalités <strong>du</strong> secteur est, de Saint-Siméon à<br />
Baie-Sainte-Catherine. C’est la pre mière MRC de la région de la Capitale-Nationale à<br />
connaître une décroissance <strong>du</strong> gr oupe des jeunes de 18 à 24 ans <strong>et</strong> le taux de natalité<br />
est inférieur à celui de la région. Le taux de scolarisation de même que l’espérance de<br />
vie sont inférieurs à ceux de la région de la Capitale-Nationale.<br />
Dans Charlevoix-Est, la saisonnalité de l’emploi est tangible: un travailleur sur<br />
deux ne travaille pas toute l’année <strong>et</strong> doit faire appel à l’assurance-emploi ou encore à<br />
la sécurité <strong>du</strong> revenu. Les plus de 45 an s sont particulièrement vulnérables <strong>et</strong><br />
réussissent plus difficilement à s’insérer sur le marché <strong>du</strong> travail.<br />
Le territoire de la Côte-de-Beaupré fait face à un ralentisse ment de la<br />
croissance d émographique. Les jeunes quittent le territoire dès la fin des études<br />
secondaires. Seules trois m unicipalités aux lim ites est <strong>et</strong> ouest <strong>du</strong> territoire maintiennent<br />
une croissance dé mographique: Boischâtel à l’ ouest profite <strong>du</strong> développe ment<br />
domiciliaire de la banlieue, <strong>et</strong> Beaupré <strong>et</strong> Saint-Ferréol à l’est sont tributaires <strong>du</strong><br />
développement touristique.<br />
Les organismes co mmunautaires sont peu présents sur le territoire; les<br />
organismes en place sont relativement peu connus de la popul ation. Deux facteurs<br />
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