Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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niveau d’ end<strong>et</strong>tement est bas <strong>et</strong> que s a rich esse foncière uniformisée est de niveau<br />
élevé. L’importance des variations rend l’eff<strong>et</strong> de taille bien relatif dans le champ de la<br />
culture. Si ce n’était de l ’effort de la ville de Québec, seule dans sa catégorie, il serait<br />
difficile de conclure à la présence d’un eff<strong>et</strong> de taille.<br />
5.2.2 L’effort d es municipalités dans l e champ de la culture selon la riche sse<br />
foncière uniformisée<br />
Les municipalités ayant une riche sse foncière uniformisée basse contribuent à<br />
un peu plus des deux tiers <strong>du</strong> per capita régi onal alors que les écarts entre l e niveau<br />
d’effort sont minimes entre les municipalités ayant une proportion m oyenne <strong>et</strong> élevée<br />
de richesse f oncière unifor misée. Notre qu estionnement au regard <strong>du</strong> com portement<br />
des municipalités ayant un niveau d e rich esse foncière unifo rmisée élev é trouve<br />
réponse ici: les résultats suggèrent que le niveau de richesse foncière uniformisée a un<br />
eff<strong>et</strong> limité sur l’importance <strong>du</strong> niveau d’effort. La richesse des municipalités ne serait<br />
pas un incitatif à investir davantage dans ce champ d’activité.<br />
Les municipalités se situant à un niveau bas de riche sse foncière uniformisée<br />
présentent un niveau d’effort de 25,16$, de ux d’ entre elles ne contribuent pa s à la<br />
culture. Les m unicipalités de c<strong>et</strong>te strate co mptent une proportion m oyenne <strong>et</strong> élevée<br />
de jeunes, elles sont vieillissantes, mais trois ont une proport ion basse de per sonnes<br />
âgées. Huit d’entre elles com ptent u ne proport ion m oyenne de personnes à faible<br />
revenu <strong>et</strong> un e en co mpte une prop ortion élev ée. Elles sont en grande majorité peu<br />
end<strong>et</strong>tées, une seule a un niveau d’ end<strong>et</strong>tement élevé. Pour les deux tiers, ce sont de<br />
p<strong>et</strong>ites municipalités, mais trois ont plus de 10 000 personnes <strong>et</strong> on y r<strong>et</strong>rouve l a ville<br />
de Beauport.<br />
Les municipalités ayant une richess e foncière uniformisé e moyenne comptent<br />
une proportion moyenne de jeunes pour les trois quarts d’entre elles; dix d’entr e elles<br />
ont une proportion élevée de jeunes. Les deux tiers comptent une proportion élevée de<br />
personnes âgées; dix d’ entre elles ont une proportion moyenne de personnes à faible<br />
revenu <strong>et</strong> cinq en comptent une proportion élevée. Pour la grande majorité, il s’agit de<br />
municipalités peu end<strong>et</strong>tées. Les trois quarts de ces municipalités sont de p<strong>et</strong>ite taille <strong>et</strong><br />
on y r<strong>et</strong>rouve une forte p roportion des villes de taille moyenne ainsi que la ville de<br />
Québec. L’effort des municipalités de c<strong>et</strong>te strate est de 36,86$.<br />
Les vingt-deux m unicipalités ay ant une riches se foncière uniformisé e él evée<br />
sont des m unicipalités de p<strong>et</strong>ite taille; on y dénombre trois villes de taille moyenne.<br />
Leur effort est de 37,46$. Ces municipalités sont essentiell ement com posées d’ une<br />
proportion moyenne de jeunes <strong>et</strong> elles sont vieillissantes. Vingt d’ entre elles ont une<br />
proportion basse de personnes à faibl e reve nu, aucune n’ en com pte une pr oportion<br />
élevée. Plus des deux tiers de ces municipalités sont peu end<strong>et</strong>tées; trois ont un niveau<br />
d’end<strong>et</strong>tement élevé.<br />
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