Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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c<strong>et</strong>te strate est le plus élevé à 96,90$ al ors qu’il diminue à 91,34$ pour les vingt-deux<br />
municipalités ayant une richesse foncière unifo rmisée supérieure. L’ensemble de ces<br />
municipalités a une population plus vi eillissante; 7 5% de ces municipalités ont une<br />
proportion moyenne <strong>et</strong> élevée de personnes âgées. La proportion de personnes à faible<br />
revenu est aussi plus élevée <strong>et</strong> on peut cons tater ici la probabilité <strong>du</strong> lien constaté pour<br />
le logement social, c’ est-à-dire un niveau d’ effort plus élevé en présence d’une<br />
proportion pl us élevée de personnes âgées <strong>et</strong> de personnes à f aible revenu. Ces<br />
municipalités sont peu end<strong>et</strong>tées <strong>et</strong> ell es sont de t outes tailles. Les villes d e taill e<br />
moyenne sont fortement représentées dans c<strong>et</strong>te strate <strong>et</strong> la ville de Québec y figure.<br />
Les municipalités ay ant une riches se fo ncière uniformisée él evée contribuent<br />
toutes au cha mp des a ctivités récré atives. Ces municipalités ont une proportion<br />
moyenne de jeunes <strong>et</strong> sont très vieillissantes. À l’exception de deux qui com ptent une<br />
proportion moyenne de personnes à faible revenu, toutes les autres ne comptent qu’une<br />
proportion basse de c<strong>et</strong>te population. Pl us des deux tiers sont peu end<strong>et</strong>tées <strong>et</strong> ce sont<br />
majoritairement des municipalités de p <strong>et</strong>ite taille. Les municipalités de ce gro upe ont<br />
un comportement qu’on pourrait qualifier d’erratique tellement les écarts sont grands<br />
entre les per capita versées par chacune dans les activités récréatives.<br />
Nous notons que les écarts entre l es niveaux d’effort moyen <strong>et</strong> él evé sont peu<br />
marqués s elon le cha mp de la richess e f oncière uniform isée. À notre question sur<br />
l’existence d’un lien entre la richesse foncière uniformisée <strong>et</strong> le niveau d’effort, on ne<br />
peut répondre positivement.<br />
4.3 L’effort des municipalités dans le champ des activ ités récréa tives<br />
selon l’end<strong>et</strong>tement<br />
Le niveau d’effort des municipalités ayant un ni veau d’end<strong>et</strong>te ment bas <strong>et</strong><br />
moyen est à peu près identique, soit 73,17$ <strong>et</strong> 73,89$. Douze de ces municipalités ont<br />
cependant un niveau d’ effort qui dépasse le per capita régional souvent de façon<br />
considérable. Ce sont surtout des m unicipalités de p<strong>et</strong>ite taille qui accusent un tel<br />
niveau de dépassement.<br />
Les municipalités ayant un faible niveau d’end<strong>et</strong>tement ont une populatio n<br />
jeune de niv eau moyen pour les deux tiers d’entre elles; autant ont une pro portion<br />
basse <strong>et</strong> élevée de personnes âgées <strong>et</strong> un peu moins de la m oitié en ont une pr oportion<br />
moyenne. Un peu plus des deux tiers o nt une proportion basse d e personnes à faible<br />
revenu; quatre seulement ont une prop ortion élevée de personnes à faible revenu. La<br />
richesse fonc ière unifor misée est de moyenne à éle vée. La gran de majorité s ont des<br />
municipalités de p<strong>et</strong>ite taille.<br />
Les municipalités ayant un niveau d’end<strong>et</strong>tement moyen se distinguent peu des<br />
municipalités de p<strong>et</strong>ite taille sinon qu’elles ont une proportion plus élevée de personnes<br />
âgées. Leur taux d’effort est comparable.<br />
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