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Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...

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élevé. À l’ inverse, les municipalités ayant un nivea u d’ effort élevé ne sont pas<br />

nécessairement des municipalités end<strong>et</strong>tées.<br />

L’ensemble de nos observ ations nous a am ené à nous interroger sur les<br />

choix des municipalités de p<strong>et</strong>ite taille <strong>et</strong> sur ceux des trois grandes banlieues de<br />

la région dans les champs reliés au développement social.<br />

En général les municipalités de p<strong>et</strong>ite taille, malgré un certain nom bre<br />

d’exceptions notables, investissent moins dans ces cha mps d’ activités. Bie n<br />

qu’elles disposent d’ une faible base budgéta ire, leur niveau de ri chesse foncière<br />

uniformisée, généralement élevé, <strong>et</strong> le n iveau d’end<strong>et</strong>tement, habituellement bas,<br />

peuvent laisser croire qu’ elles n’ utilisent pas tout le potentiel lié à la richesse<br />

foncière uniformisée. C<strong>et</strong>t e hypothèse devrait cependant être vérifiée. Les troi s<br />

grandes banlieues, particulièrement Char lesbourg <strong>et</strong> Beauport, manifestent aussi<br />

un niveau d’effort inférieur dans la plupart des cas à celui des municipalités de<br />

taille moyenne sans qu’ on puisse être en mesure d’expliquer c <strong>et</strong>te situation.<br />

Aucune de ces trois municipalités ne compte des proportions élevées de l’ un ou<br />

de l’autre des groupes de populations pris en considération dans la recherche.<br />

L’étude n’ayant pas abordé le niveau d e taxation comme indicateur de la<br />

situation financière des municipalités, on ne peut conc lure que les municipalités<br />

de p<strong>et</strong>ite tai lle ou que les grandes banlieues utilisent peu leur marge de<br />

manoeuvre. L’analyse de c<strong>et</strong>te question pourrait aussi apporter un éclairage sur le<br />

comportement parfois étonnant de certa ines municipalités parm i celles de très<br />

p<strong>et</strong>ite taille.<br />

Néanmoins i l est utile de rappele r que différents facteurs peuvent<br />

contribuer à faire en sorte que le niveau de taxation demeure faible ou lim ité <strong>et</strong><br />

restreigne la capacité d’ action des m unicipalités. No tre discours ne vise pas à<br />

promouvoir une taxation élevée; il veut simplement identifier des aven ues<br />

pouvant expliquer les choix des municipalités. La com pétition entre l es<br />

municipalités pour attirer les r ésidants <strong>et</strong> l es investisseurs joue davantage en<br />

faveur d’une taxation basse que d’un rôle accru <strong>et</strong> d’un investissement dans le<br />

champ <strong>du</strong> social. Par contre, les popul ations pauvres ont plut ôt t endance à se<br />

regrouper dans les municipalités offrant des services comme le logement social <strong>et</strong><br />

des services de nature c ommunautaire pouvant contribuer à améliorer leurs<br />

conditions de vie. Ce mouvement entraîne à l’inverse une concentration de la<br />

pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> une augm entation des charges des municipalités d’accueil. Toute la<br />

question <strong>du</strong> rôle des municipalités se trouve à nouveau posée ici. Dans un e<br />

perspective visant un rôle accru des municipalités dans les secteurs touchant le<br />

bien-être des cito yens, devra-t-on revo ir en partie l e m ode de financem ent des<br />

municipalités si le r égime actuel basé essentiellement sur la tax ation foncière<br />

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