Carol SAUCIER et Nicole THIVIERGE - Université du Québec à ...
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as. Une seu le est end<strong>et</strong>tée à un niveau élev é <strong>et</strong> il s’agit de la ville de Québec. L a<br />
proportion des jeunes est moyenne; quatre municipalités ont une proportion élevée de<br />
personnes âgées <strong>et</strong> ce so nt celles qui cont ribuent au logement social. Les deux<br />
municipalités qui ne contribuent pas au logement social sont deux municipalités rurales<br />
de p<strong>et</strong>ite taille: Saint-Gilbert dans Portneuf <strong>et</strong> Saint-Urbain dans Charlevoix.<br />
3.3 Synthèse des observations sur le logement social<br />
Un peu moins de la moitié des municipalités de la région de la Capitale-<br />
Nationale s’impliquent dans le logem ent so cial <strong>et</strong> e lles le font a vec un taux d’ effort<br />
variant de un à seize. L’im portance de la contribut ion de cinq municipalités exerce un<br />
eff<strong>et</strong> important sur la hausse <strong>du</strong> per capita ré gional. La quasi-totalité des municipalités<br />
qui ne s’impliquent pas dans le logement social sont des municipalités de p<strong>et</strong>ite taille.<br />
On peut croire qu’elles ne disposent pas de la masse budgétaire critique pour ce faire.<br />
L’augmentation de la taille des municipalités montre une hausse <strong>du</strong> nombre de<br />
municipalités qui s’im pliquent, m ais ce tte hausse se fait davantage par bonds<br />
successifs qu e de f açon continue. L’ importance de la contribution des municipalités<br />
montre toutefois que l’effort des municipalités de moyenne taille est plus considérable<br />
que celui des villes a yant une population de 50 000 à 99 999 personnes, soit les trois<br />
grandes banlieues que sont Sainte-Foy, Beauport <strong>et</strong> Charlesbourg.<br />
Les municipalités disposant d’une richesse foncière u niformisée moyenne sont<br />
proportionnellement plus nom breuses à contri buer au lo gement social, m ais dans<br />
l’ensemble, le niveau de contribution e n fonction de la richesse f oncière uniformisée<br />
semble indiquer que c<strong>et</strong>te dernière n’i nfluence pas véritablem ent ni la décision de<br />
contribuer ni le niveau de contributi on. Les m unicipalités ay ant un niveau<br />
d’end<strong>et</strong>tement moyen sont prop ortionnellement plus nom breuses que celles ayant u n<br />
niveau d ’end<strong>et</strong>tement bas à s’im pliquer da ns le logement social. Ce so nt les<br />
municipalités les plus end<strong>et</strong>tées qui s’impliquent davantage <strong>et</strong> elles le font avec un taux<br />
d’effort élevé. La région ne com pte que sept m unicipalités ay ant un niveau<br />
d’end<strong>et</strong>tement élevé.<br />
La forte présence de la population jeune dans les municipalités sem ble<br />
constituer un désincitatif à l’implication dans le logement social. Celles qui consacrent<br />
des so mmes plus élevées au logement soci al sont peu nom breuses <strong>et</strong> ce so nt des<br />
municipalités ay ant une proportion m oyenne de population jeune. Pour sa part, la<br />
proportion des personnes âgées sem ble exercer un eff<strong>et</strong>, à partir <strong>du</strong> m oment où la<br />
proportion de celles-ci est élevée. Dans c<strong>et</strong>te situation, les m unicipalités sont pl us<br />
nombreuses à contribuer <strong>et</strong> ce, à un niveau élevé.<br />
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