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Jaarboek Thomas Instituut 1997 - Thomas Instituut te Utrecht

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WIE KENT DE KRACHT VAN UW TOORN? 109<br />

RÉsUMÉ<br />

Cet article conceme la colère de Dieu et examine la possibilité de<br />

reconnaître I'efficacité de la colère de Dieu dans I'histoire. Après Ia<br />

recherche des <strong>te</strong>x<strong>te</strong>s exégétiques, théologiques (<strong>Thomas</strong> d' Aquin), et<br />

philosophiques, I'au<strong>te</strong>ur arrive à la conclusion que Ia reconnaissance<br />

de la colère de Dieu est possible, mais qu' elle a peu de signification.<br />

La possibilité exis<strong>te</strong> parce que la colère de Dieu exis<strong>te</strong>: c'est la justice<br />

de Dieu qui veut que le péché ne soit pas sans conséquences. Des<br />

efforts pour Ia reconnaissance de I'efficacité de la colère de Dieu dans<br />

Ia histoire auront peu d'avantage parce que ça rendait plutöt des.<br />

méprises. En premier lieu, par son caractère métaphorique,<br />

I'expression 'colère de Dieu' dit peu de Dieu. Il s'agit seulement de sa<br />

justice en relation au péché, mais aussi des associations fausses à Ia<br />

colère humaine sont evoqués. Puis, la recherche de l' activité de Dieu<br />

dans le monde, la recherche de Dieu, c'est toujours la recherche du<br />

salut. Alors, la reconnaissance de I'activité de la colère de Dieu doit<br />

être salubre, par exemple parce qu' elle rendait connaissance de Ia<br />

condition humaine. Plus souvent, Ia 'reconnaissance' de la colère de<br />

Dieu aliénera I'homme de Dieu.

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