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Panorama des littératures francophones d'Afrique - Association ...

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SOM<br />

MAIRE<br />

Histoires d’enfants, de femmes, de famille<br />

Fatima, Fatou, Aya, Aïcha, Ramatoulaye et les autres<br />

ALGÉRIE<br />

Fatima ou les<br />

Algériennes au square<br />

Leïla Sebbar<br />

1981 (Elyzad)<br />

Au début <strong>des</strong> années 1980, dans<br />

le square au pied d’une cité de<br />

La Courneuve, dans la banlieue<br />

parisienne, Leïla Sebbar est allée<br />

à la rencontre de femmes<br />

algériennes de 25, 30, 40 ans, mères<br />

de familles, « illettrées », « nées dans<br />

l’Algérie coloniale et rurale ».<br />

Le square est le lieu de la parole, de<br />

la confidence, et de l’écoute pour<br />

l’auteur mais aussi pour la fille de<br />

Fatima, Dalila, qui, après une ultime<br />

brimade de son père, décide de fuir<br />

et d’échapper aux <strong>des</strong>tins dont elle<br />

a entendu le récit.<br />

DU MÊME AUTEUR<br />

La Seine était rouge<br />

Le silence <strong>des</strong> rives<br />

ALGÉRIE<br />

Princesses<br />

Fatima Gallaire<br />

1988, Editions <strong>des</strong> Quatre-Vents<br />

Une jeune femme, mariée à un<br />

Français, revient dans son village<br />

algérien natal après une longue<br />

absence. Elle retrouve les lieux, les<br />

gestes et les visages familiers. Les<br />

amies d’enfance, les parentes, les<br />

voisines, toutes viennent saluer<br />

son retour et évoquer les souvenirs,<br />

ceux qui s’en sont allés, ceux qui<br />

ont fui, les mariages, les enfants, les<br />

bonheurs et les ingratitu<strong>des</strong> de la<br />

vie. Malgré la joie <strong>des</strong> retrouvailles,<br />

toutes la mettent en garde et lui<br />

prédisent un prochain malheur<br />

qui ne tardera pas à venir avec<br />

l’arrivée de vieilles femmes vêtues<br />

de noir et voilées qui s’acharneront<br />

sur « l’impure », « la parjure ». Une<br />

pièce de théâtre qui dénonce, avec<br />

force et efficacité, les dérives et les<br />

intolérances.<br />

Bernard Magnier, <strong>Panorama</strong> <strong>des</strong> <strong>littératures</strong> <strong>francophones</strong> d’Afrique,<br />

Institut français, octobre 2012<br />

ALGÉRIE<br />

Des rêves<br />

et <strong>des</strong> assassins<br />

Malika Mokkedem<br />

1995, Grasset<br />

La quête douloureuse de Kenza,<br />

une jeune femme algérienne<br />

opprimée, qui vient dans le Sud<br />

de la France afin de retrouver sa<br />

mère qui l’a abandonnée alors<br />

qu’elle était enfant. De témoignage<br />

en témoignage, la jeune femme<br />

reconstruit l’itinéraire difficile de<br />

celle qu’elle avait cru mauvaise<br />

mère et qui avait été contrainte<br />

à l’exil, victime, elle aussi, de<br />

l’oppression masculine.<br />

chapitre<br />

2<br />

LEÏLA SEBBAR (NÉE EN 1941)<br />

Née en Algérie d’une mère française et d’un<br />

père algérien, Leïla Sebbar vit en Algérie<br />

jusqu’en 1961. Elle vient ensuite en France<br />

suivre <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de lettres à Aix-en-Provence,<br />

puis à Paris en 1963. Parallèlement à<br />

son travail de professeur de lettres, elle collabore<br />

à de nombreux magazines et émissions<br />

de radios, et constitue une œuvre abondante,<br />

essentiellement romanesque, de Shérazade,<br />

17 ans, brune, frisée, les yeux verts en 1982 à<br />

La Confession d’un fou en 2011. Elle a réuni<br />

plusieurs recueils collectifs autour de l’enfance<br />

et de l’histoire algériennes.<br />

FATIMA GALLAIRE (NÉE EN 1944)<br />

Née à El-Arrouche en Algérie, Fatima Gallaire<br />

a suivi <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de lettres à l’université d’Alger,<br />

puis de cinéma à Paris. Après un court<br />

séjour en Algérie où elle dirige la cinémathèque<br />

d’Alger, elle revient en France, reprend<br />

ses étu<strong>des</strong> sur le cinéma et écrit sa première<br />

pièce, Princesses ou Ah, vous êtes venus là il<br />

y a quelques tombes !, présentée au public en<br />

1986. Dramaturge, conteuse, elle a également<br />

écrit <strong>des</strong> romans et <strong>des</strong> nouvelles et réalisé un<br />

documentaire, Les Porteurs de valise.<br />

MALIKA MOKKEDEM (NÉE EN 1949)<br />

Née à Kenadsa en Algérie, Malika Mokkedem a<br />

fait <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> de médecine à Oran puis Paris,<br />

et s’est installée à Montpellier en 1979 avant<br />

de se consacrer à la littérature dès 1985 et de<br />

publier son premier roman, Les Hommes qui<br />

marchent, en 1990.<br />

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