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Le chien des Baskerville 1902 Sir Arthur Conan Doyle - Lire Sherlock

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« … En attendant, poursuivit-il, j’ai à peine eu le temps de réfléchir à<br />

tout ce que vous m’avez dit. C’est beaucoup demander à un homme que<br />

d’apprendre et de décider coup sur coup. Je voudrais disposer d’une<br />

heure de tranquillité. Monsieur Holmes, il est maintenant onze heures<br />

trente et je vais rentrer directement à mon hôtel. Accepteriez-vous de venir,<br />

vous et votre ami le docteur Watson, déjeuner avec nous ? Je pourrai<br />

mieux vous préciser mes réactions.<br />

– Êtes-vous d’accord, Watson ?<br />

– Tout à fait.<br />

– Alors comptez sur nous. Voulez-vous que je commande un fiacre ?<br />

– Je préférerais marcher à pied, car cette affaire m’a un peu étourdi.<br />

– Je vous accompagnerai avec plaisir, dit le docteur Mortimer.<br />

– Alors rendez-vous à deux heures. Au revoir ! »<br />

Nous entendîmes les pas de nos visiteurs <strong>des</strong>cendre l’escalier, puis la<br />

porte d’en bas se refermer. En un instant Holmes se métamorphosa : le<br />

rêveur. fit place à l’homme d’action.<br />

« Vite, Watson ! Votre chapeau, et chaussez-vous ! Il n’y a pas une minute<br />

à perdre ! »<br />

Il se précipita dans sa chambre pour troquer sa robe de chambre contre<br />

une redingote. Nous <strong>des</strong>cendîmes quatre à quatre l’escalier. Dans la rue,<br />

le docteur Mortimer et <strong>Baskerville</strong> nous devançaient de deux cents<br />

mètres à peu près dans la direction d’Oxford Street.<br />

« Faut-il que je coure et que je les rattrape ?<br />

– Pour rien au monde, mon cher Watson ! Je me contenterai avec joie<br />

de votre société, si vous acceptez la mienne. Nos amis ont raison : c’est<br />

une matinée idéale pour la marche. »<br />

Il accéléra l’allure pour réduire la distance qui nous séparait. Puis,<br />

quand nous nous trouvâmes à une centaine de mètres derrière eux, nous<br />

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