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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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ébellion sco<strong>la</strong>ire, les activités sexuelles à risque, le vol et <strong>la</strong> violence 3- se positionner quant à<br />

l’utilisation d’un seuil <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement pour définir l’instabilité. <strong>Le</strong>s résultats mettent en lumière l'ampleur<br />

<strong>de</strong> l'instabilité, vécue par plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> l'échantillon. Malgré ce<strong>la</strong>, il apparait que le seuil<br />

d'instabilité <strong>de</strong> trois p<strong>la</strong>cements et plus ne distingue pas les groupes au niveau comportemental.<br />

Toutefois, en dép<strong>la</strong>çant le seuil à un niveau plus élevé, <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> drogues et les activités<br />

sexuelles à risque <strong>de</strong>viennent plus fréquentes dans le groupe dit "instable".<br />

A58. In<strong>de</strong>x électrophysiologique <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions spatiales en mémoire <strong>de</strong> travail visuelle<br />

MAHEUX, Manon; JOLICOEUR, Pierre<br />

Université <strong>de</strong> Montréal ; Centre <strong>de</strong> recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC)<br />

Lors <strong>de</strong> tâches <strong>de</strong> recherche ou <strong>de</strong> mémoire visuelle, on peut observer une composante du potentiel<br />

relié aux évènements (PRE) nommée SPCN (sustained posterior contra<strong>la</strong>teral negativity), qui est<br />

habituellement associée au maintien <strong>de</strong> l’information en mémoire <strong>de</strong> travail visuelle (MTV). La présente<br />

étu<strong>de</strong> teste l’hypothèse que <strong>la</strong> SPCN refléterait aussi l’utilisation <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> mémoire durant<br />

l’accomplissement <strong>de</strong> tâches cognitives qui requièrent un accès aux représentations maintenues en<br />

MTV. <strong>Le</strong>s participants voyaient une série <strong>de</strong> six images consécutives où étaient présentées une ou <strong>de</strong>ux<br />

cibles <strong>de</strong> couleur (bleue ou verte) parmi <strong>de</strong>s distracteurs gris. La tâche était <strong>de</strong> compter le nombre <strong>de</strong><br />

cible dans chaque série d’images selon <strong>de</strong>ux conditions expérimentales. La première condition était <strong>de</strong><br />

compter le nombre d’images ayant une ou <strong>de</strong>ux cibles <strong>de</strong> couleurs. La <strong>de</strong>uxième était <strong>de</strong> compter le<br />

nombre d’images contenant <strong>de</strong>ux cibles ayant une re<strong>la</strong>tion spatiale particulière (e.g., une cible verte en<br />

<strong>de</strong>ssus d’une cible bleu dans l’image). Notre hypothèse était que <strong>la</strong> SPCN serait plus gran<strong>de</strong> pour les<br />

essais <strong>de</strong> <strong>la</strong> condition 2 (où <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion spatiale entre les cibles <strong>de</strong>vait être évaluée) que pour <strong>la</strong> condition<br />

1 (où seul le nombre <strong>de</strong> cible était suffisant). <strong>Le</strong>s résultats appuient cette hypothèse, suggérant que <strong>la</strong><br />

SPCN reflète non seulement le maintien passif du nombre <strong>de</strong> représentation en MTV mais aussi l’activité<br />

neuronale reliée à l’évaluation <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions spatiales entre ces représentations.<br />

A59. Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> mémoire épisodique et <strong>de</strong> mémoire <strong>de</strong> travail chez <strong>de</strong>s participantes<br />

victimes d’abus sexuel<br />

FOREST, Marilyne; BOUTIN, Nathalie; BLANCHETTE, Isabelle<br />

Université du Québec à Trois-Rivières<br />

Des étu<strong>de</strong>s suggèrent que les expériences <strong>de</strong> vie stressantes sont associées à <strong>de</strong>s déficits au niveau <strong>de</strong>s<br />

fonctions mnésiques. Ceci a été documenté chez différentes popu<strong>la</strong>tions souffrant ou non d’État <strong>de</strong><br />

Stress Post Traumatique (ÉSPT). D’autres étu<strong>de</strong>s montrent un lien entre les expériences stressantes et <strong>la</strong><br />

mémoire <strong>de</strong> travail. Peu d’étu<strong>de</strong>s ont examiné si ces atteintes étaient reliées. Dans notre étu<strong>de</strong>, nous<br />

avons mesuré <strong>la</strong> mémoire <strong>de</strong> travail verbale et <strong>la</strong> mémoire épisodique pour déterminer: 1. L’effet <strong>de</strong>s<br />

expériences d’abus sexuel sur ces <strong>de</strong>ux fonctions et 2. Si ces effets étaient reliés. Vingt femmes<br />

rapportant <strong>de</strong>s expériences d’abus sexuel ont participé à cette étu<strong>de</strong>. <strong>Le</strong>urs performances ont été<br />

comparées à celles <strong>de</strong> vingt-trois femmes contrôles appariées au niveau <strong>de</strong> l’âge et <strong>de</strong> l’éducation. <strong>Le</strong>s<br />

participantes ont complété une tâche d’empan mnésique (running span) dans <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>s séquences <strong>de</strong><br />

chiffres <strong>de</strong> longueur variable étaient présentées et les quatre ou cinq <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong>vaient être maintenus<br />

en mémoire. Pour évaluer <strong>la</strong> mémoire épisodique, les participantes complétaient le test <strong>de</strong> mémoire<br />

logique du MEM III dans lequel <strong>de</strong>ux histoires sont présentées et doivent être rappelées à différents<br />

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