Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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Symposiums<br />
SYMPOSIUM 1<br />
<strong>Le</strong> travail, est‐ce <strong>la</strong> santé? Regards actuels sur <strong>la</strong> santé psychologique au travail et ses corré<strong>la</strong>ts en<br />
milieu organisationnel<br />
Responsable : DAGENAIS‐DESMARAIS, Véronique<br />
Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />
Au Canada, <strong>la</strong> santé mentale <strong>de</strong>s employés est une préoccupation majeure <strong>de</strong>s gestionnaires (Watson<br />
Wyatt, 2005). Cet enjeu n’est pas sans fon<strong>de</strong>ment, puisqu’en 2007‐2008, près d’un travailleur québécois<br />
sur cinq présentait un niveau élevé <strong>de</strong> détresse psychologique (Vézina, St‐Arnaud, Stock, Lippel, &<br />
Funes, 2011). Dans le contexte d’une préoccupation grandissante, tant chez les chercheurs que chez les<br />
praticiens, ce symposium, qui rassemble plusieurs spécialistes du domaine, permettra dans un premier<br />
temps <strong>de</strong> c<strong>la</strong>rifier le concept <strong>de</strong> santé psychologique au travail. À ce sujet, <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> Véronique<br />
Dagenais‐Desmarais mettra en lumière les résultats d’une récente étu<strong>de</strong> quantitative visant à dresser le<br />
réseau nomologique <strong>de</strong>s différents concepts associés au bien‐être psychologique au travail. Dans un<br />
<strong>de</strong>uxième temps, certains mécanismes individuels, groupaux et managériaux pouvant favoriser une<br />
santé psychologique optimale chez les travailleurs seront étudiés. S’inscrivant dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> théorie<br />
<strong>de</strong> l’autodétermination (Deci & Ryan, 1985, 2008), <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> Jean‐Simon <strong>Le</strong>clerc et André<br />
Savoie se penchera sur l’impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> motivation autonome sur <strong>la</strong> santé psychologique <strong>de</strong>s travailleurs.<br />
Par <strong>la</strong> suite, <strong>la</strong> communication <strong>de</strong> Jacinthe Douesnard mettra en lumière, grâce à une étu<strong>de</strong> qualitative<br />
réalisée auprès <strong>de</strong> pompiers volontaires, les mécanismes sociaux au coeur du maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />
psychologique et du lien d’emploi. France St‐Hi<strong>la</strong>ire présentera ensuite les résultats d’une étu<strong>de</strong><br />
qualitative qui porte sur <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> gestion concrètes et observables qui favorisent ou entravent<br />
<strong>la</strong> santé psychologique <strong>de</strong>s employés. Finalement, ce symposium se terminera avec <strong>la</strong> présentation d’un<br />
corré<strong>la</strong>t comportemental encore mal compris à ce jour, soit le présentéisme. Martin Lauzier s’attar<strong>de</strong>ra<br />
à l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> documentation sur <strong>la</strong> question et proposera un modèle théorique assorti d’hypothèses<br />
explicatives, ainsi qu’un agenda <strong>de</strong> recherche.<br />
1. Des problèmes <strong>de</strong> santé mentale au bien‐être <strong>de</strong>s employés : Mieux comprendre le bien‐être<br />
psychologique au travail<br />
DAGENAIS‐DESMARAIS, Véronique<br />
Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />
En matière <strong>de</strong> santé psychologique, les efforts <strong>de</strong> <strong>la</strong> communauté scientifique ont traditionnellement<br />
été consacrés à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, <strong>de</strong>s troubles, <strong>de</strong> <strong>la</strong> dysfonction et <strong>de</strong>s dommages psychologiques<br />
(Bakker & Schaufeli, 2008). Or, <strong>de</strong> plus en plus d’étu<strong>de</strong>s démontrent que <strong>la</strong> santé psychologique<br />
comprend <strong>de</strong>ux dimensions (p.ex. : Keyes, 2006; Massé et al., 1998). La détresse psychologique en<br />
représente <strong>la</strong> facette négative, alors que sa contrepartie positive, encore re<strong>la</strong>tivement peu étudiée à ce<br />
jour (Diener, 1984; Keyes, 2007), est généralement nommée bien‐être psychologique.<br />
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