Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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si les <strong>de</strong>ux ensembles étaient i<strong>de</strong>ntiques ou non. La valeur émotive <strong>de</strong>s couleurs chau<strong>de</strong>s et froi<strong>de</strong>s a été<br />
conditionnée par association avec <strong>de</strong>s images négatives ou neutres lors d’un bloc <strong>de</strong> pratique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
tâche <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> changement. <strong>Le</strong>s mêmes couleurs, conditionnées, étaient ensuite présentées<br />
dans un bloc expérimental. Chacune <strong>de</strong>s conditions était contreba<strong>la</strong>ncée entre les 34 personnes qui ont<br />
participé à l’expérience. <strong>Le</strong>s résultats indiquent un effet d’interaction significatif entre le<br />
conditionnement (neutre ou négatif) et le bloc (pratique ou expérience) F(1,33)=4,18; p=0,05. <strong>Le</strong>s<br />
participants avaient <strong>de</strong> meilleures performances (A’) dans <strong>la</strong> tâche <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> changement pour<br />
<strong>de</strong>s stimuli négatifs (M = 0,81, ET = 0,07) que pour <strong>de</strong>s stimuli neutres (M = 0,75, ET = 0,16), t(33)=-2,61;<br />
p=0,014, lors du bloc expérimental. Il n’y avait pas <strong>de</strong> différence dans le bloc <strong>de</strong> pratique, t(33)=0,73;<br />
p=0,47. Ces résultats suggèrent que les valeurs négatives <strong>de</strong>s stimuli augmenteraient <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
MTV.<br />
A62. L’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur affective et <strong>de</strong> sa pertinence sur le raisonnement déductif<br />
MORIN-CARIGNAN, Samuel; BÉLANGER, Charles; BLANCHETTE, Isabelle<br />
Université du Québec à Trois-Rivières; Laboratoire CogNAC<br />
Des étu<strong>de</strong>s antérieures ont suggéré que les émotions affectent le raisonnement, mais peu d’étu<strong>de</strong>s ont<br />
comparé <strong>de</strong>s stimuli i<strong>de</strong>ntiques sémantiquement. Notre étu<strong>de</strong> examine les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur affective<br />
et <strong>de</strong> sa pertinence sur le raisonnement déductif. Sa particu<strong>la</strong>rité est d’utiliser <strong>de</strong>s énoncés <strong>de</strong><br />
raisonnement à double sens pouvant être interprétés <strong>de</strong> façon neutre ou émotive selon le contexte. Des<br />
vidéos présentées avant <strong>la</strong> tâche induisaient une interprétation émotive (p.ex. anorexie) ou neutre<br />
(p.ex. confection <strong>de</strong> gâteau) <strong>de</strong>s mêmes énoncés (p.ex. Si une personne mange régulièrement, alors elle<br />
peut subsister) chez différents participants. De plus, compte tenu d’étu<strong>de</strong>s antérieures démontrant que<br />
l’effet <strong>de</strong>s émotions est modulé par <strong>la</strong> pertinence, le contenu sémantique pouvait être en lien ou non<br />
avec le contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> vidéo (pertinente vs non pertinente). Trente individus ont participé à l’étu<strong>de</strong>. <strong>Le</strong>s<br />
résultats montrent une interaction entre <strong>la</strong> valeur affective et <strong>la</strong> pertinence sur le taux d’exactitu<strong>de</strong> dans<br />
<strong>la</strong> tâche <strong>de</strong> raisonnement, F(1, 29)=4.2, p