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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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O6. Corré<strong>la</strong>ts psychopathologiques du somnambulisme adulte<br />

LABELLE, Marc-Antoine (1) (2) ; ZADRA, Antonio (1) (2) ; PILON, Mathieu (1) (2) (1) (3)<br />

; MONTPLAISIR, Jacques<br />

(1) Centre d'étu<strong>de</strong>s avancées en mé<strong>de</strong>cine du sommeil ; (2) Département <strong>de</strong> psychologie, Université <strong>de</strong><br />

Montréal ; (3) Département <strong>de</strong> psychiatrie, Université <strong>de</strong> Montréal<br />

<strong>Le</strong> somnambulisme est une parasomnie du sommeil lent touchant jusqu’à 4% <strong>de</strong>s adultes. Considéré<br />

comme bénin chez l’enfant, le somnambulisme a historiquement été associé chez l’adulte à <strong>la</strong> présence<br />

<strong>de</strong> psychopathologie, bien que cette re<strong>la</strong>tion soit remise en question. La présente étu<strong>de</strong> a pour but<br />

d’évaluer <strong>la</strong> prévalence <strong>de</strong>s symptômes dépressifs et anxieux chez les somnambules et leur re<strong>la</strong>tion<br />

possible avec d’autres phénomènes du sommeil. Quatre-vingt-douze somnambules ont été recrutés à <strong>la</strong><br />

clinique du sommeil <strong>de</strong> l’Hôpital Sacré-Cœur <strong>de</strong> Montréal (35 H, 57 F; âge moyen : 32.6). Tous les<br />

participants ont subi une évaluation diagnostique complète incluant une nuit d’enregistrement par<br />

polysomnographie. Ils ont également complété une batterie <strong>de</strong> questionnaires comprenant l’inventaire<br />

<strong>de</strong> dépression <strong>de</strong> Beck (BDI-II), l’inventaire d’anxiété <strong>de</strong> Beck (BAI) et un questionnaire détail<strong>la</strong>nt<br />

différents aspects <strong>de</strong> leur somnambulisme. La proportion <strong>de</strong> somnambules dont les scores ont atteint le<br />

seuil clinique au BDI-II (>13) et au BAI (>7) a été, respectivement, <strong>de</strong> 23.3% et 39.1%. Ceux qui<br />

présentaient <strong>de</strong>s scores élevés à <strong>la</strong> fois au BAI et BDI (n = 19) ont été comparés aux autres somnambules<br />

(n = 69). Ce sous-groupe a plus souvent rapporté souffrir <strong>de</strong> terreurs nocturnes (Odd ratio, OR = 5.7, IC =<br />

0.69-46.99) et <strong>de</strong> cauchemars (OR = 2.04, IC = 1.03-8.61). <strong>Le</strong>s somnambules ayant un niveau élevé <strong>de</strong><br />

psychopathologie avaient aussi plus <strong>de</strong> chance d’être inquiets au sujet <strong>de</strong> leur somnambulisme (OR =<br />

2.86, IC = 0.86-9.54) et <strong>de</strong> rapporter <strong>de</strong>s comportements à risque pendant leurs épiso<strong>de</strong>s (jusqu’à OR =<br />

14.54, IC = 2.64-80.23). Ces résultats indiquent que <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s somnambules adultes ne présentent<br />

pas <strong>de</strong> scores cliniquement significatifs à <strong>de</strong>s échelles <strong>de</strong> dépression et d’anxiété. Toutefois, <strong>la</strong> présence<br />

<strong>de</strong> psychopathologie semble être associée à une plus gran<strong>de</strong> comorbidité avec d’autres troubles du<br />

sommeil ainsi qu’à un plus grand potentiel <strong>de</strong> blessures.<br />

O7. La victimisation sexuelle chez <strong>la</strong> mère et l’adaptation <strong>de</strong> l’enfant suite à une agression sexuelle : le<br />

rôle médiateur <strong>de</strong> l’évitement traumatique<br />

BERTHELOT, Nico<strong>la</strong>s; HÉBERT, Martine; LANGEVIN, Rachel<br />

Université du Québec à Montréal<br />

L'agression sexuelle (AS) à l'enfance est un phénomène complexe et les facteurs permettant <strong>de</strong> prédire<br />

l'adaptation <strong>de</strong> l'enfant suite à ces expériences traumatiques <strong>de</strong>meurent à être c<strong>la</strong>rifiés. La présente<br />

étu<strong>de</strong> vise à mieux comprendre les mécanismes par lesquels les caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère prédisent<br />

l'adaptation chez l'enfant en suggérant que les enfants dont les mères présentent un vécu d'AS sont plus<br />

susceptibles <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> comportement suite à une AS, ce qui serait partiellement<br />

expliqué par l'évitement traumatique chez <strong>la</strong> mère. Un total <strong>de</strong> 115 enfants âgés 3 à 6 ans accompagnés<br />

<strong>de</strong> leur mère ont participé à l'étu<strong>de</strong>. Ces dya<strong>de</strong>s ont été recrutées par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique <strong>de</strong> pédiatrie<br />

socio-juridique du CHU Ste-Justine suite au dévoilement d'une AS. <strong>Le</strong>s mères complétaient un<br />

questionnaire concernant leur histoire <strong>de</strong> victimisation sexuelle, le questionnaire du profil personnel et<br />

re<strong>la</strong>tionnel (PRP) et l'inventaire <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> l'enfant (CBCL). <strong>Le</strong>s résultats démontrent que<br />

dans 50% <strong>de</strong>s cas, <strong>la</strong> mère <strong>de</strong> l'enfant rapporte également une histoire <strong>de</strong> victimisation sexuelle. Alors<br />

que <strong>de</strong>s troubles extériorisés cliniquement significatifs sont re<strong>la</strong>tivement rares chez les enfants dont <strong>la</strong><br />

mère ne présente pas d'histoire d'AS (17%), ils apparaissaient significativement plus fréquents chez les<br />

enfants dont <strong>la</strong> mère rapporte une AS (39%), (2(1, N = 101) = 6.53, p = .01, φc = .24). <strong>Le</strong>s résultats d'une<br />

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