Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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A15. Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> compatibilité du distracteur suivant <strong>la</strong> première cible du filtre <strong>de</strong> sélection dans le<br />
clignement attentionnel : évaluation du modèle <strong>de</strong> perte temporaire <strong>de</strong> contrôle<br />
BOURASSA, Marie-Eve (1) ; CÔTÉ-BOISVERT, Arnaud (1) ; BRISSON, Benoît<br />
(1) Laboratoire Cognition Neurosciences, Affect et Comportement (CogNAC) ; (2) Centre <strong>de</strong> recherche en<br />
neuropsychologie et cognition (CERNEC)<br />
<strong>Le</strong> clignement attentionnel réfère à une baisse <strong>de</strong> détection <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième cible (C2) lorsqu’elle est<br />
présentée rapi<strong>de</strong>ment après une première cible (C1) à l’intérieur d’une présentation visuelle sérielle<br />
rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> distracteurs. Récemment, le modèle <strong>de</strong> perte temporaire <strong>de</strong> contrôle (TLC, Temporary Loss of<br />
Control; Di Lollo, et al., 2005), a proposé que ce sont les distracteurs présentés entre les <strong>de</strong>ux cibles qui<br />
sont à l’origine du clignement attentionnel. Selon TLC, les items incompatibles avec le filtre (les<br />
distracteurs) briseraient un filtre attentionnel dont le rôle est <strong>de</strong> sélectionner effectivement les cibles.<br />
Quoique TLC prédise un clignement attentionnel plus ample et plus précoce dans une condition où le<br />
distracteur suivant C1 serait incompatible avec le filtre que dans une condition où ce distracteur serait<br />
compatible, cette hypothèse n’a jamais été directement testée. Afin d’étudier cette question, nous<br />
avons manipulé <strong>la</strong> nature du filtre attentionnel (filtre <strong>de</strong> catégorie ou filtre <strong>de</strong> couleur) et <strong>la</strong><br />
compatibilité du distracteur suivant immédiatement C1 avec le filtre. <strong>Le</strong>s distracteurs préa<strong>la</strong>bles à C1 se<br />
distinguaient <strong>de</strong>s cibles <strong>de</strong> par leur catégorie (distracteurs chiffres rouges, cibles lettres rouges) dans <strong>la</strong><br />
condition « filtre <strong>de</strong> catégorie», et <strong>de</strong> par leur couleur (distracteurs lettres noires, cibles lettres rouges)<br />
dans <strong>la</strong> condition « filtre couleur ». <strong>Le</strong> distracteur suivant C1 pouvait être un chiffre rouge (compatible<br />
avec filtre <strong>de</strong> couleur, incompatible avec filtre catégorie) ou une lettre noire (compatible avec filtre<br />
catégorie, incompatible avec filtre couleur). Contrairement à ce qui est prédit par TLC, le clignement<br />
attentionnel était plus ample dans <strong>la</strong> condition compatible, mais seulement lorsque le distracteur était<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> même catégorie que les cibles (c.-à-d. une lettre). Lorsque le distracteur suivant C1 était une lettre,<br />
il était i<strong>de</strong>ntifié quatre fois plus souvent comme étant C2 dans <strong>la</strong> condition compatible que dans <strong>la</strong><br />
condition incompatible.<br />
A16. Changements maturationels <strong>de</strong>s SSVEPs chez les enfants <strong>de</strong> 3 à 5 ans ayant subi une convulsion<br />
fébrile atypique.<br />
SHEPPARD, Émilie; BIRCA, A<strong>la</strong>; LASSONDE, Maryse; LIPPÉ, Sarah<br />
Centre <strong>de</strong> recherche CHU Sainte-Justine<br />
<strong>Le</strong>s Steady-State Visual Evoked Potentials (SSVEPs) représentent <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tions synchronisées à une<br />
fréquence i<strong>de</strong>ntique à celle du stimulus présenté. <strong>Le</strong>s oscil<strong>la</strong>tions synchronisées sont mesurées par<br />
l'alignement <strong>de</strong> phase à chaque fréquence. La Intermittent Photic Stimu<strong>la</strong>tion (IPS), un test<br />
fréquemment utilisé en EEG clinique pour les patients épileptiques, est une forme <strong>de</strong> SSVEP. <strong>Le</strong>s<br />
convulsions fébriles (CF) sont le type <strong>de</strong> convulsion le plus fréquemment rencontrée chez le très jeune<br />
enfant. 15% <strong>de</strong>s CF sont atypiques. Malheureusement, les CF atypiques sont un facteur <strong>de</strong> risque pour le<br />
développement d'une épilepsie et pour <strong>de</strong>s atteintes cognitives. Chez l'enfant normal, on observe une<br />
augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse SSVEP avec l'âge. Nous avons fait l'hypothèse que les enfants ayant<br />
présenté une CF atypique montreraient un développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse SSVEP anormale. Une étu<strong>de</strong><br />
transversale rétrospective comparant <strong>de</strong>s enfants CF versus témoins (T) à 3-5 ans (CF:n=10; T:n=11) a<br />
été menée en utilisant <strong>la</strong> IPS à 5Hz, 7.5Hz, 10Hz et 12.5Hz. En premier lieu, nous avons observé une<br />
corré<strong>la</strong>tion entre l'âge et l'alignement <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase (5Hz, p=.036). De plus, les analyses ont montré une<br />
interaction entre le type <strong>de</strong> stimuli présentés et le groupe (CF vs T) (D=5.5, p=0.03). Spécifiquement, les<br />
(1) (2)<br />
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