Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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A147. À partir <strong>de</strong> quel âge les enfants utilisent les informations du contexte social pour évaluer <strong>la</strong><br />
valeur <strong>de</strong> leur objet<br />
GIRARD-BÉRIAULT, Fabienne; MARKOVITS, Henry<br />
Université <strong>de</strong> Québec à Montréal<br />
La comparaison sociale implique l’utilisation <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s possessions ou <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong>s<br />
autres dans <strong>la</strong> construction d’une auto-évaluation. Chez les adultes et les enfants plus âgés, l’impact <strong>de</strong><br />
l’évaluation sociale est incontournable dans tous les domaines <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie. Une question qui reste ouverte<br />
concerne les débuts <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> modifier une évaluation individuelle en fonction <strong>de</strong>s performances<br />
d’autres personnes. Quelques recherches indiquent que les très jeunes enfants sont capables<br />
d’enregistrer les performances <strong>de</strong>s autres (Mosatche & Bragonnier, 1981), mais ne semblent pas<br />
pouvoir utiliser cette information activement avant l’âge <strong>de</strong> 7-8 ans (Ruble et al., 1980). Afin d’examiner<br />
cette idée, nous avons <strong>de</strong>mandé à <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 4 et <strong>de</strong> 6 ans <strong>de</strong> faire l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s<br />
objets lors <strong>de</strong> comparaison directe d’objet. Deux conditions ont été analysées dans cette étu<strong>de</strong>; <strong>la</strong><br />
condition écart faible, où <strong>de</strong>ux personnages sont présentés avec d’abord 2 et 1 ca<strong>de</strong>aux respectivement,<br />
et par <strong>la</strong> suite, 2 et 3 ca<strong>de</strong>aux. La condition écart élevé, les personnages reçoivent d’abord 2 et 0<br />
ca<strong>de</strong>aux, et après 2 et 4. <strong>Le</strong>s enfants ont coter le contentement du protagoniste. Des ANOVA mesures<br />
répétées sur les données du groupe jeune, (âge 4 à 5; n=36) et du groupe plus âgé, (âge 6 à 7.5; n=26)<br />
révèlent une interaction statistiquement significative entre les âges dans <strong>la</strong> condition écart faible<br />
f(1,60)=5.39, p < 0.05 et une interaction entre les âges dans <strong>la</strong> condition écart élevé f(1,59)=4.75, p <<br />
0.05. Ces résultats suggèrent que les plus jeunes ne distinguent pas <strong>la</strong> différence lorsque l’écart absolu<br />
est faible, et cotent <strong>de</strong> manière simi<strong>la</strong>ire le contentement pour P2-1 et P2-3, alors que les plus vieux<br />
discernent c<strong>la</strong>irement cette différence. Donc <strong>de</strong> manière générale, cette étu<strong>de</strong> propose que dès l’âge <strong>de</strong><br />
4 ans, les enfants utilisent l’information recueillie dans une situation <strong>de</strong> comparaison directe dans<br />
l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s objets.<br />
A148. Stress parental, problèmes <strong>de</strong> comportement et conditions à l’adoption chez <strong>de</strong>s enfants<br />
adoptés à l’international : Une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas<br />
DEMERS-BÉDARD, Sophie; DUBOIS-COMTOIS, Karine<br />
Université du Québec à Trois-Rivières<br />
L’intérêt pour l’adoption internationale a pris <strong>de</strong> l’ampleur ces <strong>de</strong>rnières années, mais peu d’étu<strong>de</strong>s se<br />
sont attardées à l’adaptation <strong>de</strong>s parents adoptifs. Pourtant, l’adoption suscite <strong>de</strong>s ajustements, les<br />
parents adoptifs ayant à s’adapter à <strong>la</strong> configuration unique <strong>de</strong> leur famille (Judge, 2003) et à vivre <strong>de</strong>s<br />
stresseurs en lien avec le processus <strong>de</strong> l’adoption (Pa<strong>la</strong>cios et al., 2006). L’objectif <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente<br />
recherche est d’étudier à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2 étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas s’il y a un lien entre 2 stresseurs <strong>de</strong> l’enfant, soit les<br />
facteurs <strong>de</strong> risque liés à son adoption et ses problèmes <strong>de</strong> comportement, et <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> stress<br />
parental chez <strong>la</strong> mère adoptive. Nous émettons l’hypothèse que <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong><br />
comportement chez l’enfant sera associée à davantage <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong> risque à l’adoption et à un niveau<br />
élevé <strong>de</strong> stress parental chez <strong>la</strong> mère. Deux dya<strong>de</strong>s mère-enfant issues d’un groupe <strong>de</strong> 52 familles ont<br />
été sélectionnées pour l’étu<strong>de</strong> : celles dont l’enfant présente le plus et le moins <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong><br />
comportement. <strong>Le</strong>s mères adoptives ont rempli <strong>de</strong>s questionnaires validés : In<strong>de</strong>x <strong>de</strong> stress parental<br />
(Abidin, 1995), Liste <strong>de</strong>s comportements pour enfants (Achenbach et al., 2000), questionnaire sur <strong>la</strong><br />
composition <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille et l’expérience d’adoption. <strong>Le</strong>s données obtenues auprès <strong>de</strong>s enfants<br />
sélectionnés soutiennent nos hypothèses. L’enfant qui présente <strong>de</strong>s problèmes intériorisés et<br />
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