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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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18 (T6) mois plus tard. Des gran<strong>de</strong>urs d’effet (ds <strong>de</strong> Cohen, où 0,20 = petit, 0,50 = moyen et 0,80 =<br />

grand) ont été calculées afin: (a) d’i<strong>de</strong>ntifier les changements susceptibles d’être cliniquement<br />

significatifs et non seulement statistiquement significatifs; et (b) <strong>de</strong> permettre les comparaisons entre<br />

les différents symptômes. <strong>Le</strong>s résultats indiquent que seules les femmes atteintes d’un cancer du sein<br />

ou gynécologique présentent un changement au moins <strong>de</strong> faible magnitu<strong>de</strong>; il s’agit d’une diminution<br />

<strong>de</strong>s symptômes anxieux entre le T1 et le T2 (ds = -0,27 et -0,30, respectivement). Par contre, <strong>de</strong>s<br />

différences importantes ont été notées en fonction du protocole <strong>de</strong> traitements, tels que <strong>de</strong>s variations<br />

importantes dans les niveaux <strong>de</strong> dépression et d’insomnie chez les patients traités par chimiothérapie<br />

seulement (ds = -0,71 à 0,20). Une augmentation transitoire <strong>de</strong>s symptômes <strong>de</strong> fatigue, <strong>de</strong> petite<br />

magnitu<strong>de</strong> mais significative, a aussi été constatée chez les patients recevant une combinaison <strong>de</strong><br />

chimiothérapie, radiothérapie et hormonothérapie (ds = -0,24 à 0,37). En somme, ces résultats<br />

suggèrent que les interventions psychologiques visant à améliorer les symptômes <strong>de</strong>vraient<br />

prioritairement cibler les patients recevant certains protocoles <strong>de</strong> traitements adjuvants.<br />

O10. Schizophrénie, cannabis et mémoire émotionnelle<br />

BOURQUE, Josiane (1) (2) ; DURAND, Myriam (1) (2) ; MENDREK, Adrianna (1) (2) ; POTVIN, Stéphane<br />

(1) Centre <strong>de</strong> recherche Fernand-Séguin ; (2) Université <strong>de</strong> Montréal<br />

En schizophrénie, <strong>la</strong> dépendance au cannabis est associée à un risque élevé <strong>de</strong> rechutes d’épiso<strong>de</strong>s<br />

psychotiques et <strong>de</strong> suici<strong>de</strong> ainsi qu’à une faible observance aux médicaments. Or, une récente étu<strong>de</strong> par<br />

notre groupe suggère que les patients atteints à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> schizophrénie et <strong>de</strong> trouble <strong>de</strong> dépendance au<br />

cannabis présentaient moins <strong>de</strong> symptômes négatifs. Nous pensons que les émotions seraient<br />

impliquées dans ce phénomène. Par conséquent, dans <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong>, nous avons évalué et comparé<br />

<strong>la</strong> mémoire émotionnelle <strong>de</strong> patients avec le double diagnostic (N=14), <strong>de</strong> patients schizophrènes sans<br />

trouble d’abus <strong>de</strong> substance (N=19) et <strong>de</strong> sujets sains (N=21). Cette tâche <strong>de</strong> mémoire émotionnelle qui<br />

consistait à reconnaître <strong>de</strong>s images à caractère positif, négatif ou neutre a été réalisée lors d’une session<br />

d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. Nos résultats montrent que les patients présentant<br />

le double diagnostic ont obtenu <strong>de</strong> moins bons scores que les participants sains, mais ont<br />

significativement mieux performé que le groupe atteint <strong>de</strong> schizophrénie, à <strong>la</strong> fois pour les images<br />

positives, négatives et neutres. Au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> neuroimagerie, les patients ayant le double diagnostic<br />

présentaient un patron d’activation cérébrale (cortex frontal et système limbique) simi<strong>la</strong>ire à celui <strong>de</strong>s<br />

sujets sains lorsqu’ils reconnaissaient les stimuli émotionnels (positifs et négatifs). <strong>Le</strong>s patients<br />

schizophrènes, quant à eux, affichaient une activité cérébrale diminuée et restreinte au cortex visuel.<br />

Bref, l’ensemble <strong>de</strong> nos résultats suggère que <strong>la</strong> mémoire émotionnelle, mais aussi <strong>la</strong> mémoire<br />

épisodique en général, sont préservées chez les patients présentant le double diagnostic<br />

comparativement aux patients atteints seulement <strong>de</strong> schizophrénie.<br />

O11. <strong>Le</strong>s mauvais traitements psychologiques subis par les adolescents… <strong>de</strong>s mots qui frappent!<br />

BÊTY, Cynthia (1) ; LAVOIE, Francine (1) ; NADEAU, Danielle (2)<br />

(1) Université Laval ; (2) Centre Jeunesse <strong>de</strong> Québec - Institut universitaire<br />

Cette étu<strong>de</strong> qualitative permet à <strong>de</strong>s jeunes âgés <strong>de</strong> 12 à 18 ans recevant les services d’un Centre<br />

Jeunesse (CJ) <strong>de</strong> donner leur point <strong>de</strong> vue sur les mauvais traitements psychologiques (MTP) subis au<br />

sein <strong>de</strong> diverses re<strong>la</strong>tions sociales. <strong>Le</strong>s objectifs sont d’investiguer l’attribution <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong>s MTP, les<br />

(1) (2)<br />

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