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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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A134. Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s liens entre l'attitu<strong>de</strong> négative face aux problèmes et l’accès limité aux stratégies <strong>de</strong><br />

régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> ses émotions: comparaison <strong>de</strong> trois modèles factoriels<br />

OUELLET, Caroline (1) ; PROVENCHER, Martin D. (1) ; LANGLOIS, Frédéric (2)<br />

(1) Université Laval ; (2) Université du Québec à Trois-Rivières<br />

L’attitu<strong>de</strong> négative face aux problèmes et l’accès limité aux stratégies <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> ses émotions<br />

constituent <strong>de</strong>ux variables importantes et complémentaires dans l’explication <strong>de</strong> <strong>la</strong> tendance à<br />

s’inquiéter (e.g. Ouellet, Provencher, Langlois, & Gosselin, 2012). L’attitu<strong>de</strong> négative face aux problèmes<br />

se manifeste par une tendance générale à voir les problèmes comme étant une menace à son bien-être,<br />

à être pessimiste face aux problèmes et à douter <strong>de</strong> ses habiletés <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> problèmes (Gosselin,<br />

Ladouceur, & Pelletier, 2005). L’accès limité aux stratégies <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> ses émotions réfère à<br />

l’utilisation flexible <strong>de</strong> stratégies appropriées pour moduler ses réponses émotionnelles (Gratz &<br />

Roemer, 2004). Étant donné que ces <strong>de</strong>ux variables sont fortement corrélées (Ouellet al., 2012), il est<br />

possible <strong>de</strong> croire qu’une attitu<strong>de</strong> négative plus générale permette d’expliquer à <strong>la</strong> fois l’attitu<strong>de</strong><br />

négative aux problèmes et l’accès limité aux stratégies <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion ses émotions. La présente étu<strong>de</strong><br />

vise à (1) tester l’ajustement <strong>de</strong> ce modèle hiérarchique, puis (2) à le comparer à l’ajustement d’un<br />

modèle à <strong>de</strong>ux facteurs corrélés et d’un modèle unifactoriel. Quatre-cent-cinquante adultes<br />

francophones ont rempli le questionnaire d’attitu<strong>de</strong> face aux problèmes et l’échelle <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong><br />

régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s émotions. Des analyses factorielles confirmatoires ont été réalisées avec le logiciel EQS.<br />

<strong>Le</strong>s résultats obtenus indiquent un ajustement acceptable du modèle à l’étu<strong>de</strong> (CFI = 0,90; RMSEA =<br />

0,08). <strong>Le</strong>s indices <strong>de</strong> comparaison montrent que c’est le modèle à <strong>de</strong>ux facteurs corrélés qui a le<br />

meilleur ajustement. Cependant, le modèle à <strong>de</strong>ux facteurs corrélés (AIC = -303,030; CAIC = -559,684)<br />

obtient <strong>de</strong>s résultats qui se démarquent peu <strong>de</strong> ceux obtenus pour le modèle hiérarchique (AIC = -<br />

303,026; CAIC = -559,680). Il est ainsi difficile <strong>de</strong> statuer sur le modèle le plus adéquat entre les <strong>de</strong>ux.<br />

Ces résultats fournissent un appui préliminaire au modèle hiérarchique proposé.<br />

A135. Validation d’une version francophone du Berkeley Expressivity Questionnaire<br />

OUELLET, Caroline (1) ; PROVENCHER, Martin D. (1) ; LANGLOIS, Frédéric (2)<br />

(1) Université Laval ; (2) Université du Québec à Trois-Rivières<br />

L’intensité <strong>de</strong>s réponses émotionnelles et le <strong>de</strong>gré d’expression <strong>de</strong>s émotions varient d’un individu à<br />

l’autre. Afin <strong>de</strong> mesurer ces différentes facettes <strong>de</strong> l’expérience émotionnelle, Gross et John (1995;<br />

1997) ont développé le Berkeley Expressivity Questionnaire (BEQ). La présente étu<strong>de</strong> vise à évaluer <strong>la</strong><br />

cohérence interne et <strong>la</strong> structure factorielle <strong>de</strong> l’adaptation francophone <strong>de</strong> ce questionnaire (Séguin,<br />

1998). Six-cent-cinquante-quatre adultes francophones ont été recrutés parmi le personnel et les<br />

étudiants <strong>de</strong> l’Université Laval. Ils ont complété l’adaptation francophone du BEQ sous format<br />

électronique. <strong>Le</strong>s résultats obtenus indiquent <strong>de</strong>s scores normalement distribués autour d’un score<br />

moyen <strong>de</strong> 76,63. Ils montrent une cohérence interne acceptable, autant pour l’échelle totale (α = 0,85)<br />

que pour les sous-échelles (α = 0,78, 0,77 et 0,71) du questionnaire. Ils suggèrent aussi une structure<br />

factorielle à trois facteurs, comme dans sa version originale. Ces résultats préliminaires suggèrent que<br />

l’adaptation francophone du BEQ est comparable à <strong>la</strong> version originale. D’autres étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vront en<br />

vérifier les indices <strong>de</strong> fidélité test-retest, <strong>de</strong> validité <strong>de</strong> convergence et <strong>de</strong> validité discriminante.<br />

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