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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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mouvements ocu<strong>la</strong>ires sont enregistrés lorsque les participants doivent déco<strong>de</strong>r les expressions à partir<br />

du visage complet. <strong>Le</strong>s résultats révèlent que <strong>la</strong> joie est l’émotion <strong>la</strong> mieux reconnue, tandis que <strong>la</strong> peur<br />

est <strong>la</strong> plus difficile à reconnaître. <strong>Le</strong>s analyses révèlent également que <strong>la</strong> région <strong>de</strong>s yeux semble non<br />

seulement suffisante, mais nécessaire pour <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> tristesse alors que ce<strong>la</strong> est vrai pour<br />

<strong>la</strong> région <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouche dans reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> joie. L’analyse <strong>de</strong>s mouvements ocu<strong>la</strong>ires révèle que<br />

les yeux sont fixés plus rapi<strong>de</strong>ment et plus longtemps que <strong>la</strong> bouche. Cette observation varie en fonction<br />

<strong>de</strong> l’émotion. <strong>Le</strong>s participants fixent plus longtemps <strong>la</strong> région <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouche pour <strong>la</strong> joie et <strong>la</strong> surprise. En<br />

sommes, les yeux et <strong>la</strong> bouche jouent <strong>de</strong>s rôles différents dans <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong>s expressions<br />

faciales en fonction <strong>de</strong> l’émotion.<br />

2. Est-ce que <strong>la</strong> présence d’indices partagés dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouche nuit au processus <strong>de</strong><br />

reconnaissance du dégout?<br />

BOULARD, Jessica; PERRON, Mé<strong>la</strong>nie; ROY-CHARLAND, Annie<br />

Université Laurentienne<br />

<strong>Le</strong>s émotions représentent un phénomène complexe comprenant notamment <strong>de</strong>s changements dans<br />

les différentes régions du visage. Lorsque <strong>de</strong>s adultes doivent déco<strong>de</strong>r les expressions faciales <strong>de</strong>s<br />

émotions <strong>de</strong> base, les taux <strong>de</strong> reconnaissance sont généralement élevés. Par contre, <strong>de</strong>s analyses<br />

suggèrent que les erreurs <strong>de</strong> catégorisation ne se distribuent pas <strong>de</strong> façon aléatoire et certains types <strong>de</strong><br />

confusion sont plus fréquents que d’autres. L’une <strong>de</strong> ces confusions concerne le dégout et <strong>la</strong> colère.<br />

Cependant, les raisons qui expliquent cette confusion ne sont pas bien documentées à l’heure actuelle.<br />

D’après l’hypothèse perceptuelle, certaines expressions émotionnelles pourraient être confondues, car<br />

elles partagent plusieurs unités d’action (UA) et présentent une configuration simi<strong>la</strong>ire. Par contre, les<br />

<strong>de</strong>ux prototypes <strong>de</strong> dégout les plus souvent confondus avec <strong>la</strong> colère possè<strong>de</strong>nt l’activation <strong>de</strong> l’UA 25<br />

(Lip part). L’objectif <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est d’explorer le rôle <strong>de</strong> l’UA25 dans cette confusion. Sur le p<strong>la</strong>n<br />

méthodologique, <strong>de</strong>s participants observent <strong>de</strong>s expressions faciales présentées une à <strong>la</strong> fois sur un<br />

écran et leur tâche est <strong>de</strong> déterminer s’il s’agit d’une expression <strong>de</strong> colère ou <strong>de</strong> dégout. <strong>Le</strong>s résultats<br />

révèlent un taux d’exactitu<strong>de</strong> plus élevé pour <strong>la</strong> colère que pour le dégout. <strong>Le</strong>s résultats montrent<br />

également que les <strong>de</strong>ux expressions <strong>de</strong> dégout comprenant l’UA 25 sont associées à <strong>de</strong>s taux<br />

d’exactitu<strong>de</strong> moins élevés et que les participants fixent plus longtemps <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> <strong>la</strong> bouche et, ce<strong>la</strong>,<br />

particulièrement pour les mauvaises réponses. Ces résultats soutiennent en partie l’hypothèse<br />

perceptuelle dans <strong>la</strong> mesure où <strong>la</strong> présence d’une UA partagée influence négativement <strong>la</strong><br />

reconnaissance du dégout. Or, puisque le temps passé dans cette région est plus long pour les<br />

mauvaises que pour les bonnes réponses, il est possible que <strong>la</strong> différence dans cette région soit perçue<br />

mais mal interprétée.<br />

3. Difficulté dans <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> peur : Facteurs perceptuels ou connaissances explicites?<br />

CORMIER, Isabelle<br />

Université <strong>de</strong> Moncton<br />

Chez l’enfant comme chez l’adulte, <strong>la</strong> peur est l’émotion <strong>la</strong> moins bien reconnue; celle-ci étant souvent<br />

confondue avec <strong>la</strong> surprise. Une explication possible repose sur les limites du système perceptif. <strong>Le</strong>s<br />

expressions <strong>de</strong> peur et <strong>de</strong> surprise partagent plusieurs mouvements faciaux, ce qui les rend visuellement<br />

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