Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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évaluant l’hypersexualisation adulte, l’attachement amoureux et l’intimité conjugale. Des analyses <strong>de</strong><br />
régressions multiples hiérarchiques ont montré que l’hypersexualisation adulte est reliée à <strong>de</strong> plus<br />
faibles niveaux d’intimité conjugale (émotionnelle, sociale, intellectuelle, sexuelle et récréative). De plus,<br />
les dimensions <strong>de</strong> l’insécurité d’attachement (anxiété et évitement) sont positivement reliées aux<br />
conduites hypersexualisées. La discussion porte sur les implications cliniques et les pistes <strong>de</strong> réflexion.<br />
A51. L’impact <strong>de</strong> l’auto-efficacité émotionnelle sur les symptômes <strong>de</strong> l’épuisement professionnel<br />
DESCHÊNES, Andrée-Ann (1) ; MARC, Dussault (2) ; PATRICIA, <strong>Le</strong>myre (2)<br />
(1) Université du Québec à Rimouski ; (2) Université du Québec à Trois-Rivières<br />
L’épuisement professionnel (EP) réfère à <strong>de</strong>s symptômes d’épuisement émotionnel, <strong>de</strong><br />
dépersonnalisation et <strong>de</strong> perte d’accomplissement résultant <strong>de</strong> l’activité du travail (Mas<strong>la</strong>ch, 1982). La<br />
plupart <strong>de</strong>s recherches décrivent plus particulièrement les facteurs contextuels qui lui sont associés. Il<br />
semble y avoir une sous-évaluation du rôle <strong>de</strong>s ressources personnelles dans l’explication <strong>de</strong> l’EP. Mayer<br />
et Salovey (1997) suggèrent que certains individus parviennent plus difficilement à percevoir, à<br />
comprendre, à gérer et à utiliser l’information émotionnelle, ce qui <strong>de</strong>vrait avoir une inci<strong>de</strong>nce sur <strong>la</strong><br />
capacité à faire face aux exigences <strong>de</strong> leur travail. L’étu<strong>de</strong> s’intéresse donc à l’auto-efficacité<br />
émotionnelle (AEE) qui se définit par <strong>la</strong> croyance d’efficacité <strong>de</strong>s gens à l’égard <strong>de</strong> sept compétences<br />
émotionnelles : <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> ses émotions et celle <strong>de</strong>s autres, l’utilisation <strong>de</strong>s émotions, <strong>la</strong><br />
compréhension <strong>de</strong> ses émotions et celle <strong>de</strong>s autres, <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> ses émotions et celle <strong>de</strong>s autres<br />
(Deschênes, Dussault, & Fernet, 2011). L’objectif <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> consiste à évaluer <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre l’AEE et<br />
les différents symptômes <strong>de</strong> l’EP. <strong>Le</strong>s participants <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sont 192 femmes et 116 hommes qui<br />
dirigent <strong>de</strong>s établissements d’enseignement québécois. Ils sont âgés en moyenne <strong>de</strong> 45,76 ans (É.T. =<br />
6,87). L’échelle d’auto-efficacité émotionnelle (α =,91) (Deschênes, et al., 2011) et l’échelle <strong>de</strong> Schaufeli,<br />
et al. (1996) évaluant l’EP (α =,71) sont utilisées. <strong>Le</strong>s résultats montrent <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions significatives entre<br />
toutes les dimensions <strong>de</strong> l’AEE et <strong>de</strong>s différentes composantes <strong>de</strong> l’EP à l’exception <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s<br />
émotions. À titre d’exemple, plus une personne se perçoit efficace à comprendre ses émotions, moins<br />
cette même personne éprouvera <strong>de</strong> l’épuisement émotionnel (r =-,20) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépersonnalisation (r =-<br />
,28). À l’inverse, plus elle aura un sentiment d’accomplissement personnel (r =,35). <strong>Le</strong>s contributions<br />
théoriques et pratiques seront discutées dans <strong>la</strong> communication.<br />
A52. <strong>Le</strong> harcèlement psychologique au travail : Traduction et validation canadienne-française du<br />
Negative Acts Questionnaire<br />
TRÉPANIER, Sarah-Geneviève; FERNET, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>; AUSTIN, Stéphanie<br />
Université du Québec à Trois-Rivières<br />
<strong>Le</strong> harcèlement psychologique au travail (c.-à-d., l'exposition prolongée à <strong>de</strong>s actes négatifs répétés <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> part d'autrui en milieu <strong>de</strong> travail; Einarsen, 2000) s’avère une problématique importante ayant <strong>de</strong>s<br />
répercussions tant au p<strong>la</strong>n individuel (p.ex., dépression, p<strong>la</strong>intes psychosomatiques; Einarsen &<br />
Mikkelsen, 2003) qu’organisationnel (p.ex., intention <strong>de</strong> quitter, improductivité; Hoel, Einarsen, &<br />
Cooper, 2003). <strong>Le</strong> Negative Acts Questionnaire-Revised (NAQ-R; Einarsen, Hoel, & Note<strong>la</strong>ers, 2009), est<br />
actuellement l’échelle <strong>la</strong> plus utilisée pour mesurer le harcèlement psychologique au travail. Elle évalue<br />
<strong>la</strong> fréquence à <strong>la</strong>quelle les employés sont exposés à <strong>de</strong>s actes négatifs au travail. Cette échelle distingue<br />
trois formes <strong>de</strong> comportements négatifs portant sur: 1) le travail, 2) l’individu, 3) l’intimidation<br />
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