Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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<strong>de</strong>s connaissances attribuées à l’expérimentatrice afin d’être bien compris. Résultats: Des corré<strong>la</strong>tions<br />
<strong>de</strong> Pearson montrent que l’adaptation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptions physiques est corrélée seulement<br />
à <strong>la</strong> performance aux <strong>de</strong>ux sous-échelles d’empathie cognitive : prise <strong>de</strong> perspective (r=.49, p=.003) et<br />
imagination (r=.34, p=.045). L’adaptation <strong>de</strong>s autres types d’informations utilisés pour présenter les<br />
personnages (nom, rôle, titre du film) n’est pas liée à l’empathie. Conclusion: Cette étu<strong>de</strong> démontre que<br />
l’habileté à adapter son discours en fonction <strong>de</strong>s connaissances attribuées à l’autre est liée à <strong>la</strong><br />
dimension cognitive <strong>de</strong> l’empathie. Il est intéressant que seulement l’adaptation <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>scriptions physiques soit liée à l’empathie cognitive, puisqu’il s’agit du seul type d’information utile<br />
pour l’i<strong>de</strong>ntification d’un personnage préa<strong>la</strong>blement non-connu par l’interlocutrice.<br />
A67. La génétique <strong>de</strong> l’anxiété sociale : sur <strong>la</strong> piste d’endophénotypes et <strong>de</strong> leurs interactions<br />
MASSICOTTE, Elsa; TASCHEREAU-DUMOUCHEL, Vincent; CHAGNON, Yvon; JACKSON, Philip L.<br />
Université Laval<br />
Plusieurs variations génétiques (e.g., polymorphismes) ont été rapportées comme influençant <strong>la</strong><br />
réponse cérébrale lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception et <strong>de</strong> l’apprentissage social. Par exemple, <strong>de</strong>s polymorphismes<br />
simple nucléoti<strong>de</strong> (SNP) et <strong>de</strong> répétitions ont été associés à <strong>la</strong> réactivité cérébrale lors <strong>de</strong> l’observation<br />
<strong>de</strong> stimuli sociaux ayant une valence émotionnelle négative (SNP rs53576 du récepteur <strong>de</strong> l’oxcytocine<br />
(OXTR) et <strong>de</strong> répétition du transporteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> sérotonine SLC6A4) ainsi que lors d’un conditionnement<br />
<strong>de</strong> peur en réponse à <strong>de</strong>s stimuli sociaux aversifs (SNP rs6265 val66met du Brain-<strong>de</strong>rived neurotrophic<br />
factor (BDNF)). Certains chercheurs ont proposé que les différences interindividuelles induites par ces<br />
polymorphismes pourraient également se répercuter au niveau <strong>de</strong>s traits psychologiques conçus comme<br />
reposant sur ces mécanismes cérébraux (i.e., endophénotype). Il est donc possible que ces<br />
polymorphismes puissent expliquer une partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> variance observée dans l’anxiété sociale qui a été<br />
associée à une plus gran<strong>de</strong> réactivité cérébrale lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> stimuli sociaux à valence<br />
négative ainsi qu’à un évitement persistant <strong>de</strong> situations sociales aversives. Des résultats préliminaires<br />
obtenus chez 78 participants supportent cette hypothèse et indiquent une interaction entre les trois<br />
polymorphismes étudiés et une mesure auto-rapportée d’anxiété sociale. De plus, cette interaction ne<br />
semble être présente que pour les sous-échelles mesurant <strong>la</strong> peur <strong>de</strong> diverses situations sociales alors<br />
qu’aucune interaction n’est observée pour l’évitement <strong>de</strong> ces situations. Ces résultats suggèrent<br />
l’implication possible <strong>de</strong>s gènes OXTR, SLC6A4, et BDNF et relèvent <strong>la</strong> pertinence d’étudier davantage les<br />
endophénotypes <strong>de</strong> l’anxiété sociale.<br />
A68. Impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> modalité <strong>de</strong>s stimuli pré et post-interruption en estimation temporelle interrompue<br />
GAUDREAULT, Rémi; OUELLET, Andrée-Anne; VIAU-QUESNEL, Charles; ELLEFSEN-GAUTHIER, Paule;<br />
POTHIER, William; FORTIN, C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>tte<br />
Université Laval<br />
<strong>Le</strong>s ressources attentionnelles jouent un rôle crucial dans l’estimation <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée d’un intervalle.<br />
L’introduction d’une interruption pendant <strong>la</strong> production d’un intervalle <strong>de</strong> temps provoque un<br />
allongement <strong>de</strong>s intervalles produits proportionnel à <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce du signal d’interruption.<br />
Cet effet <strong>de</strong> localisation est typiquement interprété en termes <strong>de</strong> partage attentionnel entre<br />
l’estimation du temps et <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce du signal d’interruption au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> précédant celleci.<br />
Une étu<strong>de</strong> récente a démontré que <strong>la</strong> modalité <strong>de</strong>s stimuli employés modu<strong>la</strong>it l’ampleur <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong><br />
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