Le 34e Congrès annuel de la SQRP
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<strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux expériences montrent que l’effet <strong>de</strong> localisation est moins fort lorsque <strong>la</strong> durée à estimer est<br />
auditive que lorsqu’elle est visuelle. Ce résultat suggère que les stimuli auditifs orientent l’attention vers<br />
l’estimation <strong>de</strong> leur durée plus efficacement que les stimuli visuels dans un contexte <strong>de</strong> partage<br />
attentionnel. De plus, c’est lorsque dans l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux expériences, <strong>de</strong>s essais sans interruption sont<br />
présentés parmi les essais avec interruption que les intervalles produits les plus longs sont observés. Ce<br />
résultat atteste que l’effet <strong>de</strong> localisation est bien dû à l’attente <strong>de</strong> l’interruption et non à son<br />
occurrence. Globalement, <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong> confirme l’interprétation attentionnelle <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong><br />
localisation, en montrant qu’il est indépendant <strong>de</strong> l’occurrence <strong>de</strong> l’interruption et que son ampleur est<br />
influencée par <strong>la</strong> modalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée à estimer.<br />
O26. Association entre potentiels évoqués visuels et EEG d’éveil chez les patients avec <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong><br />
parkinson et le trouble comportemental en sommeil paradoxal<br />
GAUDREAULT, Pierre-Olivier (1) (2) ; GAGNON, Jean-François (1) (3) ; RODRIGUES BRAZÈTE, Jessica (1) (2) ;<br />
MONTPLAISIR, Jacques (1) (4) ; POSTUMA, Ronald (1) (5) (1) (4)<br />
; GOSSELIN, Nadia<br />
(1) Centre d'Étu<strong>de</strong>s Avancées en Mé<strong>de</strong>cine du Sommeil, Hôpital su Sacré-Coeur <strong>de</strong> Montréal; (2)<br />
Département <strong>de</strong> Psychologie, Université <strong>de</strong> Montréal; (3) Département <strong>de</strong> Psychologie, Université du<br />
Québec à Montréal; (4) Département <strong>de</strong> Psychiatrie, Université <strong>de</strong> Montréal; (5) Département <strong>de</strong><br />
Neurologie, Centre Universitaire <strong>de</strong> Santé McGill<br />
Une plus gran<strong>de</strong> on<strong>de</strong> occipitale P2 <strong>de</strong>s potentiels évoqués visuels a récemment été associée à <strong>la</strong><br />
présence du trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) chez les patients atteints <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> Parkinson (MP). <strong>Le</strong> but <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est <strong>de</strong> vérifier l’association entre cette dysfonction<br />
occipitale et un ralentissement dans l’activité électroencéphalographique (EEG) à l’éveil chez les patients<br />
MP et MP-TCSP. Quinze patients MP sans TCSP et 14 patients MP-TCSP ont été comparés à 13 sujets<br />
contrôles appariés pour l’âge et le sexe. <strong>Le</strong>s sujets ont été évalués en neuropsychologie et lors d’une<br />
polysomnographie incluant un EEG à l’éveil <strong>de</strong> 10 min. Lors <strong>de</strong>s potentiels évoqués, les sujets<br />
performaient une tâche d’attention visuelle présentant trois types <strong>de</strong> stimuli (i.e. standard, cible and<br />
distracteur). L’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P2 a été mesurée sur les électro<strong>de</strong>s O1 et O2 et le ratio <strong>de</strong>s<br />
fréquences lentes/rapi<strong>de</strong>s [(Delta+Theta)/(Alpha+Beta 1+Beta 2)] a été calculé sur O1 et O2, pour l’EEG<br />
d’éveil. Des ANOVAs et <strong>de</strong>s corré<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> Pearson ont été utilisés pour les analyses statistiques. Une<br />
augmentation significative <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P2 a été observée sur O2 pour les patients MP-TCSP<br />
comparativement aux sujets contrôles pour les trois stimuli (p