01.07.2013 Views

Le 34e Congrès annuel de la SQRP

Le 34e Congrès annuel de la SQRP

Le 34e Congrès annuel de la SQRP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

A27. La c<strong>la</strong>rification du lien entre l’intolérance à l’incertitu<strong>de</strong> et l’orientation négative au problème :<br />

étu<strong>de</strong> 1<br />

ROY, Philippe (1) ; BOUVETTE, Alexandre (1) ; LANGLOIS, Frédéric (1) (3) ; GOSSELIN, Patrick (2)<br />

(1) Université du Québec à Trois-Rivières ; (2) Université <strong>de</strong> Sherbrooke ; (3) Centre <strong>de</strong> recherche Fernand<br />

Séguin<br />

<strong>Le</strong> trouble d’anxiété généralisée (TAG) est le trouble anxieux le plus prévalent dans notre société. Son<br />

développement est associé à <strong>de</strong>s mécanismes cognitifs bien spécifiques, à savoir : l’intolérance à<br />

l’incertitu<strong>de</strong> (II), l’orientation négative au problème (ONP), les croyances positives associées aux<br />

inquiétu<strong>de</strong>s et l’évitement cognitif (Dugas et al., 1998). Lorsque le lien entre l’intensité <strong>de</strong>s symptômes<br />

du TAG et ces quatre mécanismes cognitifs est testé, seul l’II et l’ONP prédisent significativement<br />

l’ampleur <strong>de</strong>s symptômes du TAG (Dugas et al., 2007). Toutefois, lorsque l’effet <strong>de</strong> l’II est<br />

statistiquement contrôlé, l’ONP ne prédit plus significativement les symptômes du TAG. Cette donnée<br />

démontre l’importance du lien entre l’II et l’ONP. Des analyses factorielles effectuées entre les items <strong>de</strong>s<br />

questionnaires mesurant l’II et l’ONP ont aussi démontré <strong>la</strong> présence d’un chevauchement statistique<br />

entre les <strong>de</strong>ux construits sans pour autant c<strong>la</strong>rifier <strong>la</strong> nature du chevauchement (Roy et al., 2011). <strong>Le</strong> but<br />

<strong>de</strong> cette première étu<strong>de</strong> est d’analyser plus spécifiquement <strong>la</strong> nature du lien entre ces <strong>de</strong>ux construits.<br />

Pour ce faire, <strong>de</strong>s analyses factorielles entre les items <strong>de</strong>s dimensions A (tendance à l’II) et B<br />

(conséquences <strong>de</strong> l’II) du questionnaire mesurant l’II et les items du questionnaire mesurant l’ONP,<br />

seront effectuées. <strong>Le</strong>s analyses sont effectuées sur un échantillon <strong>de</strong> 928 étudiants universitaires. <strong>Le</strong>s<br />

analyses factorielles entre <strong>la</strong> partie A du III et le QAP font ressortir une structure en <strong>de</strong>ux facteurs<br />

séparant complètement les <strong>de</strong>ux construits pour <strong>de</strong>s variances respectives <strong>de</strong> 29,82% (IIA) et 26,08%<br />

(QAP). <strong>Le</strong>s analyses factorielles entre <strong>la</strong> partie B du III et le QAP font ressortir une structure en sept<br />

facteurs, où les items du QAP se mêlent avec les items <strong>de</strong> <strong>la</strong> sous-échelle « doute » du III. <strong>Le</strong>s résultats<br />

c<strong>la</strong>rifient donc <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion précé<strong>de</strong>mment i<strong>de</strong>ntifiée entre l’ONP et l’II.<br />

A28. La c<strong>la</strong>rification du lien entre l’intolérance à l’incertitu<strong>de</strong> et l’orientaton négative au problème :<br />

étu<strong>de</strong> 2<br />

ROY, Philippe (1) ; BOUVETTE, Alexandre (1) ; LANGLOIS, Frédéric (1) (3) ; GOSSELIN, Patrick (2)<br />

(1) Université du Québec à Trois-Rivières ; (2) Université <strong>de</strong> Sherbrooke ; (3) Centre <strong>de</strong> recherche Fernand<br />

Séguin<br />

<strong>Le</strong> modèle cognitif du trouble d’anxiété généralisée (TAG) associe le développement et le maintien du<br />

TAG à <strong>de</strong>s mécanismes cognitifs dysfonctionnels bien précis (Dugas et al., 1998). L’intolérance à<br />

l’incertitu<strong>de</strong> (II) et l’orientation négative au problème (ONP) représentent <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces mécanismes<br />

cognitifs. De fortes corré<strong>la</strong>tions entre ces <strong>de</strong>ux construits (Dugas et al., 2007) ainsi que <strong>la</strong> variance<br />

commune observée entre l’II et l’attitu<strong>de</strong> générale face aux problèmes (Dugas et al., 1997), nous avaient<br />

amené à poser l’hypothèse d’un certain chevauchement conceptuel entre l’II et l’ONP. L’étu<strong>de</strong><br />

précé<strong>de</strong>nte a c<strong>la</strong>rifié cette hypothèse : (1) l’II se différencie <strong>de</strong> l’ONP en tant que facteur cognitif et (2)<br />

l’ONP s’associe fortement aux manifestations <strong>de</strong> doute engendrées par l’II. Cette <strong>de</strong>uxième étu<strong>de</strong> a pour<br />

but <strong>de</strong> confirmer l’indépendance entre l’II et l’ONP comme facteur cognitif. Pour ce faire, <strong>de</strong>s analyses<br />

factorielles confirmatoires sont effectuées sur un nouvel échantillon indépendant constitué <strong>de</strong> 928<br />

étudiants universitaires. Pour i<strong>de</strong>ntifier une différence statistique vali<strong>de</strong>, <strong>de</strong>ux modèles factoriels sont<br />

mis à l’épreuve : un modèle en un facteur où les items du II et du QAP sont mé<strong>la</strong>ngés et un modèle en<br />

82

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!