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Le 34e Congrès annuel de la SQRP

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communication sexuelle. Des analyses <strong>de</strong> régression ont révélé une association négative entre les<br />

comportements hypersexualisés et <strong>la</strong> satisfaction sexuelle, à l’exception <strong>de</strong> <strong>la</strong> sous-échelle <strong>de</strong> « discours<br />

sexualisé » (association positive). Malgré que l’hypersexualisation se soit révélée associée à une<br />

meilleure libido et une plus gran<strong>de</strong> excitation sexuelle, elle s’est également montrée liée positivement<br />

aux difficultés à atteindre l’orgasme et aux douleurs sexuelles. La discussion présente les implications<br />

cliniques et les pistes <strong>de</strong> recherche futures.<br />

A138. Trouble d’anxiété généralisée et comportements parentaux perçus durant l’enfance:<br />

comparaison d’un groupe clinique à un groupe en bonne santé psychologique<br />

BAX-D’AUTEUIL, Frédérike (1) ; GOSSELIN, Patrick (1) ; LANGLOIS, Frédéric (2) ; RHÉAUME, Josée (3) ;<br />

MARCHAND, André (4)<br />

(1) Université <strong>de</strong> Sherbrooke ; (2) Université du Québec à Trois Rivières ; (3) Unité <strong>de</strong> Thérapies Cognitives<br />

Comportementales, Hôtel-Dieu <strong>de</strong> Lévis ; (4) Université du Québec à Montréal<br />

Des étu<strong>de</strong>s ont montré un lien entre <strong>de</strong>s comportements parentaux d’anxiété et <strong>de</strong> surprotection et les<br />

symptômes anxieux d’enfants et d’adolescents (Bögels & Brechman-Toussaint, 2006; van Brakel et al.,<br />

2006). Une méta-analyse conclut que les adultes anxieux perçoivent <strong>de</strong>s comportements parentaux<br />

surprotecteurs et peu chaleureux durant l’enfance (Gerlsma et al., 1990). Peu d’étu<strong>de</strong>s ont examiné les<br />

comportements parentaux spécifiquement liés au TAG et à ses caractéristiques. Cette étu<strong>de</strong> vérifie les<br />

liens entre <strong>de</strong>s comportements parentaux, les symptômes du TAG et <strong>de</strong>ux vulnérabilités cognitives<br />

centrales au trouble, soit l’intolérance à l’incertitu<strong>de</strong> (II) et l’attitu<strong>de</strong> négative face aux problèmes (AN),<br />

auprès d’un groupe présentant un diagnostic <strong>de</strong> TAG (n = 54) et un groupe appariés en bonne santé<br />

psychologique (n = 52). L’évaluation diagnostique à l’ADIS-IV a été réalisée par <strong>de</strong>s psychologues et <strong>de</strong>s<br />

doctorants en psychologie formés à l’instrument. <strong>Le</strong>s résultats révèlent que les individus souffrant du<br />

TAG ont perçu davantage <strong>de</strong> comportements anxieux et surprotecteurs chez leurs <strong>de</strong>ux parents et<br />

moins <strong>de</strong> chaleur maternelle que leurs homologues non anxieux. Ils appuient aussi le rôle médiateur <strong>de</strong><br />

l’II et <strong>de</strong> l’AN dans les liens unissant, d’une part, <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> comportements anxieux et<br />

surprotecteurs du père, et d’autre part, les symptômes du TAG. L’II apparaît aussi être une variable<br />

médiatrice du lien entre les comportements d’anxiété maternelle perçus et les symptômes du TAG.<br />

Cette étu<strong>de</strong> précise <strong>de</strong>s aspects éducationnels familiaux pertinents à considérer pour comprendre le<br />

TAG et ses mécanismes cognitifs <strong>de</strong> base. Elle constitue une première étu<strong>de</strong> testant ces re<strong>la</strong>tions auprès<br />

d’une popu<strong>la</strong>tion clinique, ce qui appuie et généralise ceux obtenus récemment auprès d’étudiants<br />

universitaires (i.e., Gosselin & Viscogliosi, 2008; Zlomke & Young, 2009). D’autres protocoles (p.ex.,<br />

expérimentaux, longitudinaux) pourraient permettre <strong>de</strong> préciser et consoli<strong>de</strong>r ces résultats.<br />

A140. <strong>Le</strong>s croyances associées à l’utilité <strong>de</strong> s’inquiéter : sa re<strong>la</strong>tion avec le niveau d’inquiétu<strong>de</strong> face à<br />

<strong>la</strong> santé dans une popu<strong>la</strong>tion avec ou sans cancer<br />

MASSICOTTE, Véronique (1) ; FAFARD, Isabelle (1) ; LANGLOIS, Frédéric (1) (2) (3) ; SIMARD, Sébastien (2)<br />

(1) Université du Québec à Trois-Rivières; (2) Institut universitaire <strong>de</strong> cardiologie et <strong>de</strong> pneumologie <strong>de</strong><br />

Québec;(3) Centre <strong>de</strong> recherche Fernand-Seguin <strong>de</strong> l’hôpital Louis-H. Lafontaine<br />

<strong>Le</strong>s gens qui ont <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s excessives entretiennent un haut niveau <strong>de</strong> croyances erronées sur<br />

l’utilité <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s (Borkovec et Lyonfields, 1993; Davey, Tallis et Capuzzo, 1996). L’étu<strong>de</strong> vise à<br />

mesurer <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s fausses croyances attribuées au pouvoir positif <strong>de</strong> l’inquiétu<strong>de</strong> face à <strong>la</strong> santé<br />

dans <strong>de</strong>ux contextes : en présence d’un cancer et en absence <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die grave. Métho<strong>de</strong>: Six-cents<br />

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