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DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

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DES HERITIERS SIENS<br />

5. Marcellus au liv. 9 <strong>du</strong> Digeste.<br />

Lorsqu'une succession prétorienne est déférée<br />

à un fils de famille , les jours où il<br />

ne peut pas en instruire son père pour en<br />

recevoir l'ordre de l'accepter , ou pour lui<br />

faire ratifier l'acceptation qu'il en a faite,<br />

ne courent pas contre lui. Supposons que<br />

ce fils ait accepté la succession prétorienne<br />

dès le premier jour qu'il a su qu'elle lui<br />

étoit déférée , et qu'il ne puisse pas en instruire<br />

son père pour en avoir l'approbation,<br />

les cent jours ne courront pas : ils commenceront<br />

à courir seulement <strong>du</strong> jour que<br />

le fils aura pu instruire son père. Mais si<br />

la ratification ne vient qu'après tes cent jours,<br />

à commencer de celui dont nous venons de<br />

parler, elle viendra trop tard, et n'aura aucun<br />

effet.<br />

1. On peut faire la question de savoir si,<br />

dans le cas où le fils pourroitseul demander la<br />

succession prétorienne, le père étant ou furieux<br />

ou tellement absent qu'il ne puisse<br />

pas lui faire parvenir de nouvelles, et qu'il<br />

auroit négligé de le faire , il seroit encore<br />

admis aptes les cent jours à demander la<br />

succession prétorienne? Mais pourquoi pourroit-on<br />

lui opposer la non-acceptation de cette<br />

succession, puisque , quand même il l'auroit<br />

acceptée, l'acceptation ne vau<strong>droit</strong> qu'autant<br />

que le père l'auroit ratifiée ?<br />

2, Si le testateur ayant institué l'esclave<br />

d'autrui y cet esclave avoit été ven<strong>du</strong> , les<br />

jours pour demander la succession prétorienne<br />

courroient-ils contre le nouveau maître<br />

? Il est décidé qu'on comptera au nouveau<br />

maître sur les cent jours , ceux qui<br />

restoient à l'ancien maître pour demander<br />

cette succession.<br />

T I T R E X Y I.<br />

DES HÉRITIERS SIENS<br />

E T L É G I T I M E S .<br />

i. Vlpien au liv. 12 sur Sabîn.<br />

ON appelle proprement intestats ceux qui<br />

ayant pu faire un testament, n'en ont pas<br />

fait. On peut aussi appliquer ce nom à ceux<br />

qui ont fait un testament, mais dont l'héïédité<br />

n'a pas été acceptée par l'héritier ins-<br />

E T L É G I T I M E S . 545<br />

5. Marcellus lib. 9 Digestorum.<br />

Cùm filiofamilias bonorum possessio Si filiofamidelataest,<br />

dies quibus certiorare patrem lia,><br />

a u t serr»<br />

non potest, ut vel jubeat adgnosci bono- s^deUt» sit?**"<br />

rum possessionem, vel ratam habeat agnitionem<br />

bonorum possessionis, non ce<strong>du</strong>nt.<br />

Fingamus, statim primo die quo fuerit delata,<br />

adgnovisse eum bonorum possessionem,<br />

certiorare patrem , ut coinprobet,<br />

non posse : non cèdent dies centum. Incipient<br />

autem cedere, cùm certior fieri<br />

potuit : praeteritis autem centum diebus,<br />

frustra ratum habebit.<br />

$. 1. Quseri potest, si cùm posset filins<br />

petere bonorum possessionem , pâtre ita<br />

absente, ut certiorare eum non possit,<br />

vel etiam furente , petere neglexerit, an<br />

peti ampliùs non possit ? Sed ut quid ne—<br />

ceat, non petitam bonorum possessionem,<br />

quae si petita esset, tamen non antè adquireretur,<br />

quàm pater comprobasset ?<br />

§. 2. Si servus alienus hères institutas<br />

veuisset, quaeritur , an posteriori domino<br />

dies bonorum possessionis petendae imputari<br />

oporteret? Et placet, quantum priori<br />

domino superfuerit, ei imputari.<br />

T I T U L U S XVI.<br />

DE SUIS, E T LEGITIMAIS<br />

HEREDIBtrS.<br />

1. Vlpianus lib. 12 ad Sabinum.<br />

INTESTATI propriè appellantur, qui Qui «Kcuntur<br />

cùm possent testamentum fàcere , testati intestati.<br />

non sunt. Sed et is qui testamentum fecit,<br />

si ejus hereditas adita non est, vel ruptum<br />

vel irritum est testamentum, intestatus

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