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DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit

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DES 6ENATUS - CONSULTES TERTYLLIEN ET ORPHITIEN.<br />

<strong>du</strong>re que pendant un temps limité, il faut<br />

décider que la mère ne sera point exclue<br />

si le temps fixé pour cetle succession s'est<br />

écoulé, ou si l'enfant est mort avant d'avoir<br />

atteint l'âge de puberté.<br />

13. Mais si un tuteur avoit demandé pour<br />

son pupille, encore enfant, la succession<br />

prétorienne, la mère seroit exclue; parce<br />

qu'il n'en est pas de cette succession prétorienne<br />

, comme de celle qui est obtenue<br />

par le curateur d'un furieux.<br />

14. La mère n'est déchue <strong>du</strong> bénéfice <strong>du</strong><br />

sénatus-consulte Tertyllien qu'autant que le<br />

fils <strong>du</strong> défunt accepte la succession légitime;<br />

car s'il ne l'accepte pas , la mère sera admise<br />

en vertu <strong>du</strong> sénatus - consulte Tertyllien.<br />

Mais si ce' fils n'est pas seul héritier légitime<br />

, et qu'il y en ait d'autres avec lui,<br />

ces autres ne prenant point la succession ,<br />

la mère ne sera pas admise en leur place et<br />

pour leur part.<br />

15. Dans la succession d'un fils ou d'une<br />

fille, le père est préféré à la mère , soit qu'il<br />

soit héritier par le <strong>droit</strong> civil ou par le <strong>droit</strong><br />

prétorien. Mais l'aïeul ni le bisaïeul ne nuisent<br />

pas à la mère, quand même ils joindraient<br />

à leur qualité celle d'émancipateurs.<br />

Ce que nous disons de la préférence accordée<br />

au père sur la mère doit s'entendre <strong>du</strong><br />

père naturel et non <strong>du</strong> père adoptif. Car ce<br />

dernier, cessant d'être père par la mort <strong>du</strong><br />

fils adoptif, doit être exclus par la mère :<br />

en sorte même que le préteur ne pourrait<br />

point l'admettre à la succession prétorienne<br />

par la raison qu'il a cessé d'être père.<br />

1. De quelque manière que le père naturel<br />

ait obtenu la succession prétorienne,<br />

soit ab intestat, soit en faisant infirmer le testament<br />

de son fils, il est préféré à la mère<br />

dans tous les cas.<br />

17. Si le fils défunt laisse un père naturel,<br />

mais qui soit dans une famille adoptive,<br />

et de plus sa mère et un agnat : comme<br />

l'agnat exclut le père, la mère sera admise<br />

à la succession légitime.<br />

18. Si le fils défunt laisse une sœur germaine,<br />

une mère et un père, mais qui sont<br />

en adoption ou émancipés : si la sœur veut<br />

prendre la succession , la mère y sera admise<br />

par concurrence avec elle en vertu <strong>du</strong> sénatus-consulte<br />

Tertyllien , et le père sera<br />

exclus. Si la sœur au contraire renonce, la<br />

559<br />

tri post tempus non nocere ; aut si impubes<br />

decesserit, matrem posse admitti.<br />

$, i3. Sed si infanti per tutorem petita<br />

sit possessio, licèt statim decesserit, dicen<strong>du</strong>m<br />

erit, matri obstitisse : non enim<br />

similis est ei, qui furioso datur.<br />

$. 14. Ita demùm autem mater senatusconsulti<br />

beneficio ex<strong>du</strong>detur, si filius<br />

adiit legitimam hereditatem : cseterùm ,<br />

si omiserit legitimam hereditatem , mater<br />

ex senatusconsulto Terlylliano admittetur.<br />

Sed si non sit solus iste filius legitimus<br />

hères, sed sint, qui cum eo admiltantur :<br />

nec in partem eorum mater ex senatusconsulto<br />

erit vocanda.<br />

$. i5. Objicitur matri pater in utrius- Vel parentîbus,<br />

que bonis , tam filii, quàm filia? : sive hères<br />

, sive bonorum possessor existât. Sed<br />

neque avus, neque proavus in Terlylliano<br />

matri nocent, quamvis fi<strong>du</strong>ciam coutraxerint.<br />

Pater autem tantùm naturalis,non<br />

etiam adoptivus matri noceat. Vérins est<br />

enim, cùm pater esse desierit, à matre<br />

eum excludi : sed nec ad bonorum possessionem<br />

contra tabulas eum admitti,<br />

cum pater esse desierit.<br />

$. 16. Undecunque autem acceperit<br />

bonorum possessionem pater naturalis,<br />

sive legitimus, sive contra tabulas, ex<br />

quavis parte excludit matrem.<br />

§. 17. Si sit adgnatus defuncti, et naturalis<br />

pater sit in adoptiva familia, sit et<br />

mater : admittimus matrem, quoniam patrem<br />

adgnatus exclusit.<br />

$. 18. Si sit eonsànguinea soror defuncti,<br />

sit et mater, sit et pater adoptatus,<br />

vel emancipatus : si coosanguinea velit<br />

habere hereditatem , matrem ex senatusconsulto<br />

unà cum ea venire, patrem excludi<br />

placet. Si cousanguinea repudiet,<br />

matrem ex senatusconsulto propter pa-<<br />

Vel adgnatn , et<br />

pâtre na'uraH<br />

adoptait», et matre<br />

,<br />

Vel *orore con-<br />

«.mguinea , et<br />

maire, et pâtre<br />

a<strong>du</strong>ptato , et<br />

eniaucipato ,

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