DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
556 D I G E S T<br />
De j«.Ji«oi!s, S- , 2- Quod aitsenatus: Quas judicata,<br />
transacti», linitis. transacta finitave sunt , rata maneant :<br />
ita intelligen<strong>du</strong>m est, ut judicata accipere<br />
debeamus, ab eo, cui judicandi jus fuit;<br />
transacta, scilicet bona fide , ut valeat<br />
transactio : fi ni la, vel consensu, vel longo<br />
silentio sepita.<br />
2. Idem lib. i3 ad Sabinum.<br />
Denenaïuseon- Sive ingenua sit mater, sive libertina ,<br />
juioTcrtjiiiano. habebit Tertyllianum commo<strong>du</strong>m.<br />
De matre ingenua<br />
vel libertina<br />
Dcjustisiibe- S- Filium autem vel filiam accipere<br />
ris, aut ,uigô debemus, sive juste sint procreati , vel<br />
quœsitis, vulgô quaesiti. Idque in vulgo qusesitis , et<br />
Julianus libro quinquagesimonono diges<br />
Aut libertiuis<br />
eûectis.<br />
torum scripsit.<br />
$. 2. Sed si filius vel filia libertini sint<br />
efï'ecti, mater legitimam hereditatem vindicare<br />
non poterit : quoniam mater esse<br />
hujusmodi filiorum desiit. Idque et Julianus<br />
scripsit, et constitutum est ab imperatore<br />
nostro.<br />
De statu ma- $. 3. Sed si in servitute concepit fitristemporecen-<br />
u u m ; et manumissa ediderit, ad legitipartù°r'<br />
S' mam ejus hereditatem admittetur. Idemque<br />
et si serva pœnae concepit, et restituta<br />
edidit. Hoc idem et si libéra concepit<br />
, edidit serva pœnae, mox restituta est.<br />
Sed et si libéra concepit, et in servitutem<br />
redacta edidit, mox manumissa est : ad<br />
legitimam hereditatem ejus admittetur.<br />
Item si adhuc praegnans manumissa est,<br />
dicen<strong>du</strong>m erit prodesse. Et in servitute<br />
editi filii ad legitimam hereditatem mater<br />
admittetur : utputà si post moram factam<br />
in fideicommissa libertate peperit , vel<br />
apud hostes, et cum eo rediit, vel si redempta<br />
edidit.<br />
LITRE X X X V I I I , TITRE XVII.<br />
fils <strong>du</strong> frère de la mère pourra-t-il être<br />
admis? Julien pense avec raison que, dans le<br />
cas <strong>du</strong> sénatus - consulte Tertyllien , l'aguat<br />
qui a succédé à un autre doit être admis.<br />
12. Le sénat ajoute : Ce qui aura été terminé<br />
par un jugement, une transaction ou<br />
autrement restera dans sa validité. Ces mots<br />
doivent s'entendre d'un jugement porté par<br />
un juge compétent, d'une transaction faite<br />
de bonne foi et qui soit valable , d'une<br />
affaire terminée par le consentement des parties<br />
ou assoupie par un long silence.<br />
2. Le même au liv. 13 sur Sabrn.<br />
La mère jouira <strong>du</strong> bénéfice <strong>du</strong> sénatusconsulte<br />
Tertyllien soit qu'elle soit ingénue,<br />
soit qu'elle soit de la condition des affranchies.<br />
1. La mère est admise à la succession de<br />
son fils et de sa fille ou légitimes ou bâtards.<br />
Julien l'a décidé ainsi par rapport à<br />
la succession d'un enfant bâtard, au livre<br />
cinquante-neuf <strong>du</strong> digeste.<br />
2. Si le fils et la fille sont devenus de la<br />
condition des affranchis , la mère ne pourra<br />
pas demander leur succession légitime ; parce<br />
que ces enfans ayant souffert le grand changement<br />
d'état, leur mère a per<strong>du</strong> sa qualité<br />
par rapport à eux. Julien l'a écrit ainsi,<br />
et la même chose a été décidée par notre<br />
empereur.<br />
3. La mère sera aussi admise à la succession<br />
d'un enfant qu'elle aura conçu dans<br />
la servitude et mis au jour après son accouchement.<br />
Il en sera de même d'un enfant<br />
qu'elle aura conçu étant dans les liens<br />
d'une condamnation capitale, et dont elle<br />
sera accouchée après avoir été rétablie par<br />
le prince dans son premier état. Il faut encore<br />
dire la même chose de l'enfant que la mère<br />
aura conçu étant libre, dont elle sera accouchée<br />
étant dans les liens d'une condamnation<br />
capitale contre laquelle elle aura été depuis<br />
rétablie. Si on suppose pareillement qu'une<br />
femme ait conçu un enfant étant libre, qu'elle<br />
en soit accouchée après être tombée dans<br />
la servitude , et qu'elle ait depuis été affranchie<br />
, elle sera admise à la succession légitime<br />
de cet enfant ; si la mère a été affranchie<br />
étant encore enceinte, elle sera également<br />
admise à la succession de cet enfant.<br />
Enfin la mère pourra être admise à la<br />
j