DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
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556 D I G E S T E , L I V R E<br />
quaeritur, consobrinae sunt: avi aviaeque<br />
ejusdem propiùs sobrinis. Singulœ appellationes<br />
continent personas sedecim, quia<br />
cùm patruus maximus sedecim efticiat,<br />
filius ejus eandem habet enumerationem,<br />
totidemque filia : et fit ex omnibus , quas<br />
à patrui maximi filio comprehendimus ,<br />
<strong>du</strong>ctis per octo sedecies centum vigintiocto.<br />
Patrui majoris nepos personas continet<br />
sedecim. Est enim abavi abaviae pronepos:<br />
et cùm abavus octiens numerefur,<br />
nepotes bis octiêns computati suprascriptum<br />
numerum efficiunt. Patrui majoris<br />
neptis item. Avunculi majoris nepos neptis,<br />
eadem ratione personas complebunt<br />
triginta<strong>du</strong>o. Amilae majoris nepos neptis,<br />
eadem ratione item. Materterae majoris<br />
nepos, neptis item. Et sic ex omnibus colliguntur<br />
centum vigintiocto. His personis<br />
avus avia ejus, de cujus cognatione quaeritur<br />
, propiùs sobrinis sunt : pater, mater<br />
, sobrinus, sobrina. Is, de cujus cognatione<br />
quaeritur, sobrino natus est. Hic<br />
proximo nomine definitur parentis sui sobrinus,<br />
ut Trebatius ait : rationem quoque<br />
nominis hanc reddit, quôd ultimi<br />
cognationum gra<strong>du</strong>s sobrinorum fiunt.<br />
Itaque sobrini filium rectè proximum nomen<br />
: ab eo ipso hujus sobrini films dicetur.<br />
Et ideô eos, qui ex sobrinis nati sunt,<br />
ifiter se proximum nomen appellare. Hos<br />
enim nuilum proprium habere noinen,<br />
quo inter se vocentur. Patrui magni pronepos<br />
, proneptis. Avunculi magni pronepos,<br />
proneptis. Amitae magnae pronepos,<br />
proneptis. Materterae magnae pronepos,<br />
proneptis. Ex his omnibus centum vigintiocto<br />
personae efficiuntur : quia singulae<br />
appellationes sedecim eomplent. Nam<br />
cùm ( exempli gratia ) patruus magnus<br />
quadrifariàm intelligatur , ad singulorum<br />
patruorum maguorum personas quadruplicatus<br />
, pronepos , item proneptis tri—<br />
ginta<strong>du</strong>as personas reddet : totque quater<br />
numeratae illam, quae proposita est, summam<br />
efficiunt. Eorum patres matresque<br />
ei, de cujus cognatione quaeritur, sobrini,<br />
sobrinaeque sunt, ipse autem iisdem sobrino<br />
sobrinave natus. Patrui abnepos,<br />
abneptis. Avunculi abnepos , abneptis.<br />
Amitae abnepos, abneptis. Materterae abnepos<br />
, abneptis. Haec singula vocabula<br />
senas<br />
: XX VIII, TITRE X.<br />
grand-oncle maternel <strong>du</strong> troisième degré.<br />
Ce sont les petits-enfans <strong>du</strong> quadrisaïeul par<br />
son fils , les enfans <strong>du</strong> frère de la bisaïeule.<br />
Le fils, la tille de la grand-tante maternelle)<br />
<strong>du</strong> troisième degré. Ce sont les petits-enfans<br />
<strong>du</strong> quadrisaïeul par sa fille , les enfans de<br />
la sœur de la bisaïeule. Toutes ces personnes<br />
dont nous venons de parler, à commencer<br />
<strong>du</strong> fils <strong>du</strong> grand-oncle paternel <strong>du</strong><br />
troisième degré, sont cousins à égal degré<br />
<strong>du</strong> bisaïeul ou de la bisaïeule de celui de<br />
la parenté <strong>du</strong>quel il s'agit, et cousins ayant<br />
un degré au-dessus de son aïeul ou aïeule.<br />
Chacun de ces noms convient k seize personnes;<br />
parce que la qualité de grand-oncle<br />
paternel <strong>du</strong> troisième degré appartenante à<br />
seize personnes , celle <strong>du</strong> fils de cet oncle<br />
appartient également à seize , et celle de<br />
fille aussi à seize : ce qui fera pour tous<br />
les enfans dont nous venons de parler , à<br />
commencer par le fils <strong>du</strong> grand-oncle paternel<br />
<strong>du</strong> troisième degré , en multipliant<br />
seize par huit, cent vingt-huit personnes. Le<br />
petit-fils <strong>du</strong> grand-oncle paternel <strong>du</strong> second<br />
degré contient seize personnes : car c'est l'arrière-petit-fils<br />
<strong>du</strong> trisaïeul, de la trisaïeule;<br />
et comme le trisaïeul se combine de huit<br />
manières, les petits-fils, par rapport auxquels<br />
cette combinaison sera doublée , formeront<br />
le nombre de seize. La petite-fille<br />
<strong>du</strong> grand-oncle paternel <strong>du</strong> second degré<br />
comprendra le même nombre de personnes.<br />
Par la même raison le petit-fils et la petitefille<br />
<strong>du</strong> grand - oncle maternel <strong>du</strong> second<br />
degré comprendront trente-deux personnes ,<br />
aussi bien que les petits-enfans de la grandtante<br />
paternelle, et de la grand-tante maternelle<br />
<strong>du</strong> second degré. Cela formera en tout<br />
cent vingt-huit personnes. L'aïeul ou l'aïeule<br />
de celui de la parenté <strong>du</strong>quel il s'agit sont<br />
cousins , cousines de ceux dont nous parlons,<br />
ayant sur eux un degré de supériorité. Le<br />
père et la mère sont cousins à égal degré.<br />
Celui de la parenté <strong>du</strong>quel il s'agit est leur<br />
cousin, mais d'un degré inférieur , et il<br />
l'appelle simplement le cousin de son père<br />
ou de sa mère , pour marquer qu'ils sont<br />
proches , comme le dit aussi Trebatius, qui<br />
rend la raison suivante de cette dénomination<br />
: c'est que les derniers degrés de parenté<br />
sont ceux des cousins. Par conséquent<br />
j'appelle avec raison le fils de mon cousin<br />
mon