DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
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De eo qui port<br />
mortem matris<br />
in servitutcn»<br />
de<strong>du</strong>ctus est.<br />
De ventre «•<br />
secio.<br />
De eo qui ope- $. 6. Qui opéras suas, ut cum besliis<br />
ras suas, ut cum<br />
bestiis pugnaret,<br />
pugnaret, rocavit, quive rei capitalis<br />
.ocavit. Uepœna damnatus, neque restitutus est, ex sena<br />
eapitali. tusconsulto Orphitiano ad matris hereditatem<br />
non admittebatur : sed humana interpretatione<br />
placuit eum admitti. Idem<br />
erit dicen<strong>du</strong>m, et si hic filius in ejus sit<br />
potestate, qui in causa suprascripta sit,<br />
posse eum ex Orphitiano admitti.<br />
Si unut fil'us<br />
sub conditione<br />
inslitutus si', et<br />
Geadiuo defecit.<br />
S54 DIGESTE, L I V R E X X X V I I I , TITRE XVII.<br />
§. 4- Filio, qui mortis tempore matris<br />
suite avec sa mère dans la patrie, seroit<br />
admis à sa succession légitime, à l'exemple<br />
des bâtards. Cela a été décidé ainsi par<br />
unrescrit de notre empereur et de son père,<br />
adressé à Ovinius - Tertyllus.<br />
4. La succession légitime de la mère n'est<br />
civis Romanus fuit, si ante aditam here pas déférée à un fils , qui, étant citoyen<br />
ditatem in servitutem de<strong>du</strong>catur, légitima Romain lors de la mort de sa mère, est<br />
hereditas non defertur, nec si posteà tombé en servitude avant d'avoir accepté<br />
liber tact us sit : nisi forte servus pœnae la succession, quand même il recouvrerait<br />
efl'ectus, beneficio principis sit restitutus. par la suite sa liberté ; à moins qu'ayant<br />
été condamné à la servitude pour peine d'un<br />
crime qu'il auroit commis, il n'ait été ensuite<br />
rétabli dans ses <strong>droit</strong>s par la grâce <strong>du</strong><br />
prince.<br />
g. 5. Sed si matris exsecto ventre filius 5. On doit encore décider que l'enfant<br />
editus sit, magis dicen<strong>du</strong>m est, hune même tiré <strong>du</strong> sein de sa mère par opéra<br />
quoque ad legitimam hereditatem admitti. tion de chirurgie doit être admis à la suc<br />
Nam et institutus secundùm tabulas, et cession légitime de sa mère. En effet le pré<br />
ab intestato unde cognati, et multô magis teur lui accorde la succession confirmative<br />
unde legitimi bonorum possessionem pe <strong>du</strong> testament s'il est institué ; et s'il n'y a<br />
tere potuit : argumento est, quod venter pas de testament, il lui donne la succes<br />
in possessionem ex omni parte edicti sion prétorienne dans la classe des cognats,<br />
mittitur.<br />
et, ce qui est encore plus, dans la classe des<br />
héritiers légitimes. Une preuve de ce que<br />
nous disons ici, c'est que l'enfant qui est<br />
dans le sein de sa mère est appelé par le<br />
préteur à la succession dans toutes les classes<br />
de son édit.<br />
6. Le sénatus - consulte Orphitien n'admettoit<br />
point à la succession légitime de sa<br />
mère l'enfant qui s'étoit loué pour combattre<br />
contre les bêtes, ou qui avoit été condamné<br />
dans une accusation capitale sans<br />
avoir été depuis restitué contre cette condamnation.<br />
Mais, par humanité , on a jugé<br />
à propos de l'admettre à la succession légitime<br />
de sa mère. Il faut dire aussi qu'un<br />
enfant sera admis en vertu <strong>du</strong> sénatus-consulte<br />
Orphitien à la succession de sa mère ,<br />
quand même il seroit fils et sous la puissance<br />
d'un père qui seroit dans le cas de<br />
ceux dont nous venons de parler.<br />
$. 7. Sed si mater testamento facto 7. Si une mère, ayant plusieurs enfans,<br />
filium heredem scripserit unum sub con fait un testament, et n'en institue "qu'un seul<br />
ditione, cùm plureshaberet: si conditione sous une condition , et que pendant que<br />
pendente bonorum possessionem petierit, cette condition étoit en suspens , le fils ait<br />
et posteà conditio defecit, sequum est, eu recours à la succession prétorienne, qu'en<br />
caeteris etiam filiis legitimam hereditatem suite la condition vienne à manquer, il pa<br />
non auferri. Quod et Papînianus libro raît juste de ne point priver les autres enfans<br />
sextodecimo quaestionum scripsit. de la succession légitime de leur mère. Papinien<br />
l'a ainsi décidé au livre seize des<br />
questions.