DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
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DES SÉNÀTUS- CONSULTES TERTYLLIEN ET ORPHITIEN.<br />
à la fille le <strong>droit</strong> qu'elle a dans la succès- auctoritate non censeri.<br />
sion de son père : car les conventions des<br />
particuliers ne peuvent pas déroger aux dispositions<br />
des lois.<br />
T I T R E X V I I .<br />
DES SÉNATUS-CONSULTES<br />
TERTYLLIEN ET ORPHITIEN.<br />
i. Vlpien au liv. 12 sur Sabin.<br />
T i FR enfans peuvent être admis à la succession<br />
légitime de leur mère en vertu <strong>du</strong><br />
sénatus-consulte Orphitien, soit que leur<br />
mère fût ingénue , soit qu'elle fût Ae la condition<br />
des affranchies.<br />
1. Dans le cas où on douteroit de l'état<br />
d'une mère, par exemple si on ignoroit si<br />
elle est mère de famille ou fille de famille,<br />
son père étant prisonnier chez les ennemis,<br />
ses enfans seront admis à sa succession lorsqu'il<br />
sera certain qu'elle est décédée mère<br />
de famille. C'est ce qui donne lieu de demander<br />
si, dans le temps intermédiaire ,<br />
pendant qu'on est incertain quel étoit l'état<br />
de la mère lors de sa mort, le préteur ne<br />
doit pas toujours venir au secours des enfans,<br />
de peur que s'ils venoient eux-mêmes<br />
à mourir avant que l'état de leur mère fût<br />
éclairci ils ne pussent pas transmettre leurs<br />
<strong>droit</strong>s à leurs héritiers ? Il est plus à propos<br />
de décider que le préteur doit en ce<br />
cas venir au secours de ces enfans , comme<br />
il le fait en plusieurs autres occasions.<br />
2. Les enfans bâtards sont eux-mêmes<br />
admis à la succession légitime de leur mère.<br />
3. Un fils , quoique né dans la servitude<br />
, pourra aussi quelquefois être admis<br />
à la succession légitime de sa mère : tel<br />
seroit, par exemple, celui qu'on supposeroit<br />
né d'une femme esclave, mais dans un<br />
temps où l'héritier qui étoit chargé par fidéicommis<br />
de lui donner la liberté étoit en demeure<br />
de le faire. Il n'y a pas de doute<br />
que l'enfant né après l'affranchissement de<br />
sa mère, quoique conçu dans le temps de<br />
la servitude, ne doive être admis à la succession<br />
légitime de sa mère. Un fils même<br />
conçu chez les ennemis, et né chez eux pendant<br />
la captivité de sa mère, revenant en-<br />
Tome V%<br />
T I T U L U S XVII.<br />
555<br />
AD SENATUSCONSULTUM<br />
TERTYLLIÀNCM ET ORPHITIANOM.<br />
1. Vlpianus lib. 12 ad Sabinum.<br />
SIVE ingenua, sive libertina mater est,<br />
admitti possunt liberi ad hereditatem ejus<br />
ex senatusconsulto Orphitiano.<br />
De senatn-cronsultoOrphitiano.<br />
Oe maire<br />
inçoeua, vel libertina.<br />
§. 1. Si ea sit mater, de cujus statu i>eeadecuja»<br />
s t a l u d u b l U l u <strong>du</strong>bitalur, utrum malerfamilias sit, an rfiliafamilias<br />
( utputà quoniam pater ejus<br />
ab hostibus captus sit), si certum esse<br />
cœperit, matremfamilias esse liberi admittentur.<br />
Unde tractari potest,an medio<br />
tempore, <strong>du</strong>m status pendet, succurri eis<br />
per praetorem debeat, ne si medio tempore<br />
decesserint, nihil ad heredem transmettant<br />
? Et magis est, ut subveniatur , ut<br />
in multis casibus placuit.<br />
$. 2. Sed et vulgo quassiti admittuntur De v 0i 6è qnaet,<br />
ad matris legitimam hereditatem. *""•<br />
§.5. Inter<strong>du</strong>m et in servitute quaesito De in servitute<br />
erit concedenda hereditas légitima: veluli i"""» > >-»e<br />
si post moram fideicommissariae libertali c o n c e p °'<br />
matris suae factam natus sit. Certé si post<br />
manumissionem matris fuerit natus, licèt<br />
in servitute eonceptus, ad legitimam ejus<br />
hereditatem admittetur. Sed et si apud<br />
hostes eonceptus, à captiva procreatus,<br />
cum ea rediit, secundùm rescriptum imperatoris<br />
nostri et divi patris ejus adOvinium<br />
Tertyllum poterit ex hoc senatusconsulto<br />
admitti, quasi vulgo quassitus.