DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
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566 D I G E S T E , L I V R E X<br />
De nepotibus $. i. Sed et nepos ex adoptivo filio naox<br />
illi». tus ex verbis senatusconsulti matri ohstabit.<br />
De pâtre et e a. si ex filio nepotem avus manumiavo,<br />
etmatre de- _ •. • . . * : .<br />
«Baclii sent, îsque pâtre et avo et matre superstitibus<br />
decesserit, potest quaeri, quis potior<br />
esse debeat? Nam si mater excluserit<br />
avum manumissorem , qui patri anteponitur,<br />
edicto praetoris in<strong>du</strong>cetur pater defuncti.<br />
Quo admisso, desinit senatusconsulto<br />
locus esse, et rursus avus vocabitur.<br />
Itaqùe rectius est , avo jus suum<br />
conservare, qui et contra scriptos heredes<br />
bonorum possessionem accipere solet.<br />
6. Idem lib. singulari ad Senatusconsul<br />
tum. Orphitianum.<br />
De filiis qui Filii mater ex hoc senatusconsulto,<br />
snnt m aliéna etiam si in aliéna potestate sit, ad heredi<br />
potestate.<br />
tatem admittitur.<br />
Si filius qui se g. i. Filius , qui se nolle adiré heredinoiie<br />
adiréhere tatem matris dixit, an potest mutata voditatem<br />
matris . . . ,. ,<br />
dixit, voiunta- luntate adiré, antequam consanguineus<br />
teniiuutet. vel adgnatus adierit, viden<strong>du</strong>m : propter<br />
hase verba , si nemo Jiliorum volet hereditatem<br />
suscipere ; quia extensiva sunt? Et<br />
cùm verba extensiva sint, pœnitentia ejus<br />
usque ad annum admittenda est, cùm et<br />
ipsa filii bonorum possessio annalis est.<br />
7. Idem lib. singulari ad Senatusconsul<br />
tum Tertyllianum et Orphitianum.<br />
De fratre vel Siquis îutestatus decesserit, relicta masorore<br />
adoptivis. \ t e et fratre consanguineo, vel sorore,<br />
quam vis per adrogationem quaesitis: eadem<br />
jura in persona matris servantur, qurc et<br />
naturalibus exstantibus liberis.<br />
XXVIII, T I T R E XVII.<br />
1. Il y a plus, les paroles <strong>du</strong> sénatusconsulte<br />
préfèrent à la mère le petit - fils<br />
même <strong>du</strong> défunt né de son fils adoptif.<br />
2. Supposons qu'un aïeul paternel ait<br />
émancipé son petit-fils, lequel soit mort laissant<br />
son aïeul, son père et sa mère : on peut<br />
demander lequel des trois sera préféré dans<br />
la succession. Car, s'il est vrai que la mère<br />
exclut l'aïeul tout émancipateur qn 'il est,<br />
et qui en cette qualité seroit préféré au<br />
père, le père <strong>du</strong> défunt vien<strong>droit</strong> alors en<br />
vertu de L'édit <strong>du</strong> préteur. Mais dans ce cas<br />
le sénatus-consulte Tertyllien n'auroit plus<br />
lieu au profit de la mère; et par conséquent<br />
ce seroit encore l'aïeul qui seroit admis par<br />
préférence. Il est donc plus simple de<br />
conserver à l'aïeul son <strong>droit</strong>, d'autant qu'il<br />
auroit la succession prétorienne infirmative<br />
<strong>du</strong> testament même contre les héritiers<br />
écrits.<br />
6. Le même au liv. unique sur le Sénatus-<br />
consulte Orphitien.<br />
La mère est admise en vertu de ce sénatus-consulte<br />
à la succession de son fils,<br />
quand même elle seroit sous la puissance<br />
d'autrui.<br />
1. Le fils , après avoir déclaré qu'il renonçoit<br />
à la succession de sa mère, peutil<br />
ensuite changer de volonté avant que le<br />
frère de la mère, ou un autre agnat, ait<br />
accepté, à cause de ces termes dont se sert<br />
le sénatus-consulte, si aucun des enfans ne<br />
veut prendre la succession : car ces paroles<br />
sont extensives? Comme les termes <strong>du</strong> sénatus-consulte<br />
sont extensifs, on doit permettre<br />
au fils de varier pendant l'année, d'autant<br />
plus qudj la succession prétorienne qui lui est<br />
accordée <strong>du</strong>re elle-même l'espace d'un an.<br />
7. Le même au liv. unique sur le Sénatus-<br />
consulte Orphitien et Tertyllien.<br />
Si quelqu'un meurt intestat, laissant sa<br />
mère et un frère ou une sœur de père,<br />
quoique ceux-ci aient cette qualité en vertu<br />
de l'adrogation qui a été faite de leurs personnes<br />
par le père <strong>du</strong> défunt, on conservera<br />
à la mère les mêmes <strong>droit</strong>s qu'elle auroit<br />
dans le cas où ces enfans seroient naturels<br />
et non adoptifs.