DIGESTORUM SEU PANDECTARUM - Histoire du droit
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486 D I G E S T E , L I V R E<br />
$. 6. Sed si post adsignationem fuerit<br />
exheredatus , non semper exheredatio<br />
adimet adsignationem : nisi hoc auimo<br />
facta sit.<br />
Vel répudiante. g. 7. Sed si is, cui adsignatus est, repudiaverit<br />
: puto verius, quod et Marcellus<br />
scripsit, posse admitti fratres ejus.<br />
Sisiiex patro- §. S. Si sit ex patrono filius unus, ex<br />
âhe?„ iu <strong>du</strong>"" 8' " a l t e i'° d , , 0> e t u n i e o r u m libertus adsi-<br />
»ni eorum liber- gnatus est, videndnm, quot partes fiant<br />
*»> assigna lus est hereditatis liberli: utrum très, ut <strong>du</strong>as<br />
habeat is cui adsignatus est, id est suam<br />
et fratris : an verô aequales patres fiant,<br />
quoniam per adsignationem alius excluditur<br />
? Et Julianus libro septuagesimoquinto<br />
scripsit , magis esse , ut bessem<br />
hic habeat, qui ftatrem excludit. Quod<br />
verum est, quandiu frater ejus vivat,<br />
vel admitti potuit ad légitimant hereditatem<br />
: cœterùm si fuerit capite minutus,<br />
sequales partes habebunt.<br />
Si is cwi adsi—<br />
guatuin est, décédât<br />
relicio filio,<br />
et traire et<br />
altenus patroni<br />
filio.<br />
De nepote patroni.<br />
a. Pomponius lib. 4 Senatusconsultorum.<br />
Sed si is, cui adsignassem , decessisset<br />
relicto filio, et fratre,-et aiterius patroni<br />
filio : semissem habiturum eum nepotem<br />
, quem esset filius meus is, qui<br />
vivit, habiturus , si ego eum libertum<br />
non adsignassem.<br />
5. Vlpianus lib. i5 ad Sabinum.<br />
Idem erit dicen<strong>du</strong>m , et si is qui filium<br />
et nepotem habebat, nepoti libertum<br />
adsignaverit : admittetur nepos ad<br />
légitimant hereditatem , licèt sit aiterius<br />
patroni filius. Et hoc contingit patrui<br />
vita. Caeleiùm , si ille non esset, nihil ei<br />
prodesset adsignalio ad deminuen<strong>du</strong>m<br />
Jus altetius patroni filii.<br />
XXXVIII, T I T R E IV.<br />
6. Si l'exf.érédation a été faite depuis l'assignat<br />
de l'affranchi, elle ne détruira pas<br />
toujours cet assignat : il faut qu'elle ait été<br />
faite dans cetle intention.<br />
7. Si l'enfant à qui l'affranchi a été assigné<br />
renonce à ce bénéfice, je pense, avec Marcellus<br />
, que ses frères doivent être admis au<br />
<strong>droit</strong> de patronage.<br />
8. Supposons qu'il reste un fils d'un patron,<br />
deux d'un autre , et que l'affranchi ait<br />
été assigné à l'un de ces deux derniers : en<br />
combien de porlions partagera-t on la succession<br />
de l'affranchi ? Sera-ce en trois portions<br />
, desquelles deux appartiendront à celui<br />
à qui l'affranchi aura été assigné, c'est-àdire<br />
la sienne et celle de son fi ère ? ou bien<br />
sera-ce seulement en deux portions égales,<br />
par la raison que l'assignat de l'affranchi<br />
à l'un des frères exclut l'antre ? Julien au<br />
livre soixante-quinze <strong>du</strong> digeste, écrit qu'il<br />
est plus juste de donnera l'enfant qui exclut<br />
son frère les deux tiers dans la succession<br />
de l'affranchi. Ce sentiment est juste si on<br />
suppose ce frère vivant, et dans le cas de<br />
pouvoir être admis à l'hérédité légitime de<br />
l'affranchi ; mais si ce frère eût per<strong>du</strong> les<br />
<strong>droit</strong>s de la vie civile ou de la famille, la<br />
succession de l'affranchi se partageroit par<br />
égales portions.<br />
2. Pomponius au lit>. 4 des Sénatus*<br />
consultes.<br />
Néanmoins si l'enfant à qui l'assignat a été<br />
fait étoit mort lui-même laissant un fils et<br />
son frère, et qu'il y eût d'ailleurs le fils d'un<br />
autre patron , le petit-fils <strong>du</strong> patron qui a<br />
assigné aura lui seul dans la successiou de<br />
l'affranchi la moitié qu'auroit eue le fils qui<br />
a survécu , c'est-à-dire son oncle, si le père<br />
commun n'eût point fait un assignat particulier<br />
de l'affranchi.<br />
3. Vlpien au liv. 15 sur Sabin.<br />
Il faudra dire la même chose dans le cas<br />
où un patron ayant un fils et un petit-fils,<br />
aura assigné l'affranchi à ce petit-fils: le<br />
petit-fils sera admis à l'hérédité de l'affranchi,<br />
quoiqu'il y ait encore un fils d'un autre<br />
patron. Ceci aura lieu pendant la vie de<br />
son oncle. Mais si cet oncle n'existoit plus,<br />
l'assignat fait au petit-fils ne lui serviroit<br />
pas à l'effet de diminuer le <strong>droit</strong> <strong>du</strong> fils d»<br />
l'autre patron.