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Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

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X 0<br />

Figure 3 – Mouvement allez-retour d’un piston dans un cylindre rempli <strong>de</strong> gaz. Supposons<br />

que la masse du piston soit gran<strong>de</strong> et X0 petit, alors on peut considérer que le mouvement<br />

du piston est quasi-statique.<br />

Exemple : On peut penser à <strong>de</strong>ux gaz initialement à <strong>de</strong>s pressions différentes mais où<br />

on permet subitement à une paroi adiabatique située entre les <strong>de</strong>ux gaz <strong>de</strong> se déplacer.<br />

Dans le <strong>de</strong>rnier exemple, l’énergie est encore conservée. Bien qu’il n’y ait pas d’énergie<br />

potentielle acquise, comme dans le premier exemple, un <strong>de</strong>s gaz a fait du travail et l’autre<br />

a absorbé l’énergie mécanique correspondante. On a donc encore ∆E + ∆E ′ = 0.<br />

On peut minimiser les interactions thermiques entre les systèmes au point qu’elles<br />

soient négligeables sur les échelles <strong>de</strong> temps qui nous intéressent. Par exemple, on peut<br />

envelopper le système dans <strong>de</strong> l’amiante ou <strong>de</strong> la fibre <strong>de</strong> verre. Un thermos est formé <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux enveloppes avec le vi<strong>de</strong> entre les <strong>de</strong>ux. Ce vi<strong>de</strong> minimise les échanges <strong>de</strong> chaleur par<br />

conduction dans l’air. Un revêtement d’aluminium minimise les échanges thermiques par<br />

radiation électromagnétique. De telles enveloppes sont dites adiabatiques.<br />

2.6 Transformations (ir)réversibles<br />

Définition : Une transformation affectant un système thermodynamique est dite réversible<br />

si elle est quasi-statique et s’effectue sans frottements entraînant un phénomène<br />

dissipatif <strong>de</strong> chaleur. Dans ces conditions, la transformation peut être considérée comme<br />

étant constituée d’une succession d’états d’équilibre.<br />

Si on inverse le sens <strong>de</strong> la contrainte du milieu extérieur responsable <strong>de</strong> la transformation,<br />

on repasse alors par les mêmes états d’équilibre puisqu’il n’y a pas eu <strong>de</strong> phénomènes<br />

dissipatifs. On peut alors modéliser la transformation et décrire parfaitement, à chaque<br />

instant, l’état d’équilibre du système.<br />

Remarque : La transformation réversible est donc un modèle idéal (à rapprocher du<br />

modèle idéal du gaz parfait). Lors <strong>de</strong> transformations réelles, on peut s’en rapprocher en<br />

s’assurant que la transformation soit très lente (ie. que le déséquilibre <strong>de</strong>s variables d’état<br />

soit très faible ) et en minimisant les frottements.<br />

Les transformations réelles sont donc irréversibles à cause <strong>de</strong>s phénomènes dissipatifs.<br />

On ne peut jamais revenir en arrière, l’énergie perdue par le système sous forme <strong>de</strong> chaleur<br />

contribue à l’augmentation du désordre global.<br />

La gran<strong>de</strong>ur la plus importante en thermodynamique s’appelle entropie 2 . En fait, la<br />

notion d’irréversibilité est inhérente au concept d’entropie. Sans empiêter sur le chapitre<br />

2. la définition exacte sera abordée au chapitre 6<br />

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