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Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

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On voit donc, qu’une certaine fraction NA/N est con<strong>de</strong>nsée dans la phase A, et qu’une<br />

fraction NB/N se trouve dans la phase plus raréfiée, B. Imaginons qu’au début le volume<br />

vaille v = vB. Toutes les particules se trouvent encore dans la phase B. Si nous réduisons la<br />

volume graduellement <strong>de</strong> vB vers vA, la quantité <strong>de</strong> phase A va augmenter linéairement,<br />

tandis que la quantité <strong>de</strong> phase B diminue linéairement tel, que pour v = vA toutes<br />

les particules soient con<strong>de</strong>nsées dans la phase A. L’énergie libre <strong>de</strong>vient également une<br />

fonction linéaire du volume<br />

F<br />

N = vB − v<br />

FA +<br />

vB − vA<br />

v − vA<br />

FB<br />

vB − vA<br />

ce qui est réprésenté par la ligne pointillée dans la figure 15(a). Cette courbe est située<br />

en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la fonction F (V ), donc si nous permettons au système <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir inhomogène,<br />

l’énergie libre (en l’occurence le potentiel <strong>de</strong> Helmholtz ) <strong>de</strong>vient inférieure à F (V ).<br />

Le principe mentionné au-<strong>de</strong>ssus implique alors, qu’à l’équilibre le système est <strong>de</strong>venu<br />

inhomogène. Si, une fois au-<strong>de</strong>là du point A, nous continuons à réduire le volume, la<br />

courbe est convexe et le système en équilibre reste homogène. Etant donné que la <strong>de</strong>nsité<br />

<strong>de</strong> la phase flui<strong>de</strong> avec v < vA est supérieure à celle pour v > vB, la première correspond<br />

à la phase ’liqui<strong>de</strong>’ et la <strong>de</strong>rnière à la phase ’gazeuse’. Remarquons, que la pente ∂F/∂V<br />

est i<strong>de</strong>ntique aux points A et B. Etant donné que ∂F/∂V |T = −p, cela veut dire qu’apparement<br />

les pressions pA et pB sont égales l’une à l’autre. Afin <strong>de</strong> déterminer le point<br />

(p, T ) où la transition <strong>de</strong> phase a lieu, nous utilisons l’expression ∂F/∂V |T = −p. Or, les<br />

changements d’énergie libre <strong>de</strong> Helmholtz <strong>de</strong> A à B le long du parcours pointillé et celui<br />

le long <strong>de</strong> la courbe soli<strong>de</strong> sont égaux, c’est à dire<br />

−FB + FA =<br />

B<br />

A<br />

p(V, T )dV et − FB + FA = (VB − VA)pA (pA = pB)<br />

Conséquemment A et B correspon<strong>de</strong>nt aux <strong>de</strong>ux points sur la courbe p(N, V, T ) satisfaisant<br />

les <strong>de</strong>ux conditions, que pA = pC = pB et que les aires entre la courbe p(N, V, T ) et<br />

la courbe pointillée, qui se trouvent à gauche et à droite du point C soient égales :<br />

pC(VC − VA) −<br />

C<br />

A<br />

p(V, T )dV =<br />

B<br />

C<br />

p(V, T )dV − pC(VB − VC) (8.5)<br />

8.2.3 Equilibre barométrique et thermique avec un thermostat<br />

Le diagramme <strong>de</strong> phase dans le plan (p, V ) <strong>de</strong>vrait être égal si l’on considère <strong>de</strong>s<br />

conditions où, au lieu <strong>de</strong> contrôler le volume, on contrôle la pression. Cela nous permet<br />

<strong>de</strong> vérifier le résultat 8.5. Nous allons donc regar<strong>de</strong>r comment l’énergie libre <strong>de</strong> Gibbs,<br />

G, varie en fonction <strong>de</strong> la pression. La différentielle (Table 7.1) pour une mole <strong>de</strong> gaz,<br />

dg = vdp − sdT , nous montre que, pour une température donnée, la pente dans un<br />

diagramme g(p) est égale au volume molaire v. De plus, nous pouvons calculer la valeur<br />

<strong>de</strong> g en intégrant <br />

<br />

∂g <br />

B<br />

= v ⇒ g(pB) = gA + v(p, T )dp<br />

∂p<br />

T<br />

Nous pouvons par exemple commencer au point A <strong>de</strong> la courbe p(v) dans la figure<br />

16(a), et travailler en arrière. Dans chaque region nous suivons la pente <strong>de</strong> g(p), et nous<br />

établissons si g croît ou diminue<br />

– De A à C la fonction g(p) croît (dp > 0) ; la pente v est large et elle diminue.<br />

62<br />

A

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