Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève
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cours, il est pratique d’avoir les expressions exactes à sa disposition. En règle générale la<br />
<strong>de</strong>nsité d’états <strong>de</strong> particules libres est<br />
D(ɛ) = 0 (ɛ < 0)<br />
D(ɛ) = V · A · ɛ η (ɛ ≥ 0)<br />
(11.3)<br />
La Table 11.2 résume les coefficients <strong>de</strong> cette expression pour <strong>de</strong>s particules avec masse<br />
m en 1, 2 et 3 dimensions, et pour <strong>de</strong>s particules dont m = 0 et dont la vitesse est c.<br />
11.3 Modèle <strong>de</strong> Maxwell et Boltzmann<br />
Le nombre d’occupation n(ɛ) est le nombre moyen <strong>de</strong> particules avec une énergie ɛ.<br />
A l’équilibre cette fonction est entièrement déterminée par ɛ − µ et la température. La<br />
théorie qui permet <strong>de</strong> calculer cette fonction est la physique statistique, dont un avantgoût<br />
a déjà été donné dans le chapitre précé<strong>de</strong>nt. D’abord nous regardons le plus ancien<br />
modèle, celui <strong>de</strong> Maxwell et Boltzmann. Dans ce modèle un rôle central est attribué à la<br />
suivante expression pour la distribution <strong>de</strong> Maxwell-Boltzmann<br />
<br />
ɛ − µ<br />
nMB(ɛ) = exp −<br />
kBT<br />
(11.4)<br />
L’équation 11.2 se laisse resoudre aisément. C’est pratique d’utiliser la notation β =<br />
1/(kBT ). Ainsi<br />
N =<br />
∞<br />
e<br />
0<br />
−β(ɛ−µ) (V Aɛ η ) dɛ<br />
Nous divisons les <strong>de</strong>ux côtés par le volume V , et, avec un changement <strong>de</strong> variables βɛ = z,<br />
nous obtenons<br />
N<br />
V = eβµ A(kBT ) 1+η<br />
∞<br />
e<br />
0<br />
−z z η dz<br />
L’intégrale est standard : Iη ≡ ∞<br />
0 e−xxηdx, et l’equation ci-<strong>de</strong>ssus peut être facilement<br />
inversée afin d’en extraire µ en fonction <strong>de</strong> la température :<br />
(η + 1) −1 <br />
[N/(V AIη)]<br />
µ = kBT ln<br />
1/(η+1)<br />
<br />
(11.5)<br />
kBT<br />
Déjà ce résultat ressemble l’équation d’état µ(N, V, T ) que nous avons obtenu pour le<br />
gaz parfait (Eq. 6.32). Pour illuminer cette relation, nous rappelons d’abord le résultat<br />
du chapitre ?? que, pour un gaz mono-atomique, 1/(γ − 1) = d/2, et ensuite le résultat<br />
du chapitre 9.3 que η = d/2 − 1, où d est le nombre <strong>de</strong> dimensions. Conséquemment η et<br />
γ sont liés par la relation :<br />
(η + 1) −1 = γ − 1<br />
Puis, nous associons le numérateur du côté droit <strong>de</strong> l’expression 11.5 avec eγkBT0 1/(η+1) N/V<br />
kBT0 = e −γ<br />
Dans la théorie du gaz parfait kBT0 était introduite à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la définition :<br />
AIη<br />
kBT0 = (γ − 1)ρ(N/V ) γ−1<br />
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