12.08.2013 Views

Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

où δv et δx sont respectivement les incertitu<strong>de</strong>s sur la vitesse et <strong>de</strong> la position, m est la<br />

masse <strong>de</strong> la particule, et = 1.05457266·10 −34 (Js) est la constante <strong>de</strong> Planck. Imaginons<br />

qu’à un certain moment nous posons notre particule à un certain endroit bien défini.<br />

Appelons ce temps t = 0, et la position x = 0. A ce moment, l’incertitu<strong>de</strong> dans la position<br />

<strong>de</strong> notre particule est nulle. La particule se trouve dans une distribution <strong>de</strong> probabilité<br />

P (x, t = 0) qui correspond à une fonction δ(x) qui est infiniment étroite, et dont l’aire est<br />

1. Suivant le principe d’incertitu<strong>de</strong>, la vitesse peut prendre n’importe quelle valeur, donc<br />

avec le temps P (x, t) va rapi<strong>de</strong>ment élargir. Pour simplifier la notation nous indiquerons<br />

désormais la largeur spatiale u = δx. La largeur <strong>de</strong> la vitesse δv n’est rien d’autre que la<br />

dérivée par rapport au temps <strong>de</strong> la largeur spatiale, donc δv = du/dt. Conséquemment la<br />

relation d’incertitu<strong>de</strong> s’écrit<br />

udu/dt ≥ /m<br />

La règle <strong>de</strong> la chaine nous indique que du 2 /dt = 2udu/dt, ce qui permet <strong>de</strong> résoudre la<br />

relation d’incertitu<strong>de</strong> par intégration<br />

u ≥<br />

2<br />

m<br />

· t (9.2)<br />

Figure 21 – L’incertitu<strong>de</strong> spatiale d’une particule s’élargie avec le temps, tandis que sa<br />

coordonnée centrale continue à se propager linéairement avec le temps.<br />

Quelles sont les conséquences <strong>de</strong> cette diffusion sur la distribution P (r, t) avec le<br />

temps ? Dans le tableau <strong>de</strong>s nombres sont présentés pour trois cas différents. Il est clair<br />

que pour un objet macroscopique les conséquences ne sont pas trop graves : normalement<br />

on n’implore pas immédiatement les gendarmes suite à la constation d’un déplacement <strong>de</strong><br />

la bicyclette d’environ un nanomètre, surtout si elle était restée stationnée <strong>de</strong>vant la gare<br />

pendant quatre milliard d’années. En effet, <strong>de</strong>s processus manifestement non-quantiques<br />

sont souvent la cause principale <strong>de</strong>s disparitions <strong>de</strong> bicyclettes. Pour un atome c’est différent<br />

: Après une heure il se trouve dans un nuage <strong>de</strong> probabilités avec un rayon <strong>de</strong> 3 mm,<br />

68

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!