Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève
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0 et N. Or, étant donné que la pression <strong>de</strong> zéro particules est nulle, on peut écarter<br />
le <strong>de</strong>uxième terme.<br />
3. Troisièmement nous calculons le potentiel <strong>de</strong> Helmholtz F (N, V, T ) en utilisant l’expression<br />
F = Nµ − pV<br />
4. Finalement toutes les gran<strong>de</strong>urs comme l’entropie, la capacité calorifique, etcetera<br />
peuvent être calculées à l’ai<strong>de</strong> du potentiel <strong>de</strong> Helmholtz.<br />
11.1 Equilibre thermique et chimique d’un grand nombre <strong>de</strong> particules<br />
indépendantes<br />
Pour un gaz parfait les interactions entre les particules sont négligeables. Cela correspond<br />
à une simplification considérable <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scription microscopique du système :<br />
L’absence d’intéractions veut dire que la présence d’une particule dans le système n’a<br />
aucune influence sur les niveaux d’énergie <strong>de</strong>s autres particules dans le même système.<br />
Cela veut dire, qu’on peut décrire les niveaux d’énergie du système totale, Eλ, comme la<br />
somme <strong>de</strong>s énergies <strong>de</strong>s particules individuels, ɛ (j) . Schématiquement on peut s’imaginer<br />
que les niveaux d’énergie disponible à chaque particule sont comme indiqué dans la figure<br />
24. Si par exemple dans le système il se trouvent une particule avec énergie ɛ (0) , zéro<br />
avec énergie ɛ (1) <strong>de</strong>ux avec énergie ɛ (2) et cinq avec énergie ɛ (3) , l’énergie du système est<br />
Eλ = ɛ (0) + 2ɛ (2) + 5ɛ (3) . Si les parois sont perméables, et si un équilibre chimique existe<br />
Système avec plusieurs niveaux d’énergie<br />
Sous<br />
Système<br />
(0)<br />
Système<br />
Sous<br />
Système<br />
(1)<br />
ε<br />
( 3)<br />
ε<br />
( 2)<br />
ε<br />
ε<br />
( 1)<br />
( 0)<br />
Sous<br />
Système<br />
(2)<br />
Réservoir<br />
µ , T<br />
Chaque niveau d’énergie constitue un sous-système en équilibre chimique<br />
ε<br />
( 0)<br />
ε<br />
( 1)<br />
ε<br />
( 2)<br />
Figure 24 –<br />
Sous<br />
Système<br />
(3)<br />
ε<br />
( 3)<br />
Réservoir<br />
µ , T<br />
entre le réservoir et le récipient, le nombre <strong>de</strong> particules fluctue. Le nombre <strong>de</strong> particules<br />
dans un niveau donnée d’énergie varie d’un instant à l’autre. Nous verrons après que la<br />
nature connait différents cépages <strong>de</strong> particules, et que <strong>de</strong>s limites existent pour le nombre<br />
<strong>de</strong> particules qui peuvent occuper un niveau d’énergie spécifique.<br />
Pour l’instant il nous reste à faire un important pas conceptuel, où l’indépendance<br />
<strong>de</strong>s particules joue un rôle crucial : D’ici nous allons traiter chaque niveau d’énergie<br />
ɛ (j) comme un sous-système en équilibre chimique avec un réservoir dont<br />
le potentiel chimique est µ. Le potentiel chimique a donc la même valeur µ pour<br />
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