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Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

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Figure 10 – Illustration graphique du flot d’énergie<br />

l’on permet à la chaleur <strong>de</strong> s’écouler librement, la situation d’équilibre final correspond à<br />

l’égalité <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sous-systèmes, c’est-à-dire à l’équilibre thermique.<br />

Montrons maintenant que la chaleur s’écoule du compartiment chaud vers le compartiment<br />

froid. Sur la figure 10 sont portées les courbes donnant ∂S/∂E pour les <strong>de</strong>ux<br />

sous-systèmes, ou, <strong>de</strong> façon équivalente, p/T et µ/T en fonction <strong>de</strong> E ; compte tenu <strong>de</strong> la<br />

concavité <strong>de</strong> S(E), les <strong>de</strong>ux courbes ∂S1/∂E1 et ∂S2/∂E2 sont <strong>de</strong>s fonctions décroissantes<br />

<strong>de</strong> E1 et E2 respectivement. On a supposé pour les températures initiales l/T ′′<br />

1 > l/T ′′<br />

2 ,<br />

ou bien T ′ 1 < T ′′<br />

2 , c’est-à-dire que le compartiment (1) est initialement plus froid que le<br />

compartiment (2).<br />

Supposons que l’énergie finale E1 <strong>de</strong> (1) soit plus petite que son énergie initiale :<br />

E1 < E ′ 1, et donc T1 < T ′ 1 par conservation <strong>de</strong> l’énergie, E2 > E ′ 2, et donc T2 > T ′ 2.<br />

Il est alors impossible d’arriver à l’égalité <strong>de</strong>s températures et l’état final n’obéit pas au<br />

principe du maximum d’entropie. L’égalité <strong>de</strong>s températures n’est possible que si E1 > E ′ 1<br />

et E2 < E ′ 2, c’est-à-dire que l’énergie, ou la chaleur, s’écoule du compartiment à haute<br />

température vers celui à basse température : cette propriété est bien conforme à l’idée<br />

intuitive <strong>de</strong> température.<br />

6.8 Pression et équilibre mécanique<br />

Partons à nouveau <strong>de</strong> la situation schématisée sur la figure 10, et rendons cette fois<br />

le piston à la fois diatherme et mobile. Une fois l’équilibre atteint, la variation d’entropie<br />

dS doit s’annuler pour toute petite fluctuation <strong>de</strong> l’énergie et du volume<br />

dS = ∂S<br />

<br />

<br />

dE1 +<br />

∂E1<br />

∂S<br />

<br />

<br />

dE2 +<br />

∂E2<br />

∂S<br />

<br />

<br />

dV1 +<br />

∂V1<br />

∂S<br />

<br />

<br />

dV2 (6.21)<br />

∂V2<br />

V1<br />

V2<br />

Les conditions <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> l’énergie E1+E2 = E =constante et du volume V1+V2 =<br />

V =constante impliquent dE1 = −dE2 et dV1 = −dV2. Les variations d’énergie et <strong>de</strong><br />

volume étant indépendantes au premier ordre en (dE, dV ) , le principe du maximum <strong>de</strong><br />

39<br />

E1<br />

E2

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