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Thermodynamique (2004-2010). - Université de Genève

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4 Capacité Calorifique et Coefficients Thermo Elastiques<br />

4.1 Capacité Calorifique<br />

Considérons un système simple fermé constitué d’une seule espèce <strong>de</strong> molécules. Si<br />

dans une transformation élémentaire quasistatique (sous <strong>de</strong>s conditions soit isochore, soit<br />

isobare, soit autrement, pour l’instant indiqué avec l’in<strong>de</strong>x α) le système échange avec<br />

l’extérieur la quantité <strong>de</strong> chaleur d − Q alors que sa température varie <strong>de</strong> dT , on appelle<br />

capacité calorifique du système dans la transformation (a) la gran<strong>de</strong>ur Cα telle que<br />

d − Q = CαdT (4.1)<br />

Cα est donc une gran<strong>de</strong>ur extensive comme d − Q. Si le système ne comporte qu’une mole cα<br />

est la capacité calorifique molaire. A chaque transformation peut être associée une capacité<br />

calorifique Cα. Ainsi définit-on une capacité calorifique CV (Cp) à volume (pression) fixe.<br />

Supposons que le système échange avec l’extérieur la quantité <strong>de</strong> chaleur d − Q sans que le<br />

volume ne change. Cela provoquerait un changement <strong>de</strong> température dT : d − Q = CV dT .<br />

Si le système ne comporte qu’une mole <strong>de</strong> matière, CV · NA/N est la chaleur spécifique<br />

isochore. La capacité calorifique isochore n’est rien d’autre que la quantité <strong>de</strong> chaleur<br />

nécessaire pour effectuer un changement <strong>de</strong> température dT tandis que le volume reste<br />

fixe. A cause <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière condition d − W = 0, en conséquence d − Q = dE, et<br />

CV =<br />

<br />

∂E<br />

∂T N,V<br />

masse<br />

+ V -<br />

Figure 7 – Exemple 1 et 2 : Travail mécanique, Energie électrique<br />

R<br />

I<br />

(4.2)<br />

Diverses métho<strong>de</strong>s existent pour mesurer la capacité calorifique. On peut par exemple<br />

chauffer une quantité <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> à l’ai<strong>de</strong> d’un courant circulant dans une résistance (cf.<br />

figure 7). La chaleur fournie au liqui<strong>de</strong> est donnée par l’intégrale d− Q = t1<br />

t0 V (t′ )I(t ′ ) dt ′ .<br />

Il suffit <strong>de</strong> mesurer le changement <strong>de</strong> la température dT après et avant le processus <strong>de</strong><br />

chauffage et <strong>de</strong> le diviser par le nombre <strong>de</strong> moles <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>. En principe il faut contraindre<br />

le volume du liqui<strong>de</strong>, mais en réalité, cela reste très difficile car sous <strong>de</strong> telles conditions,<br />

la pression <strong>de</strong>vient énorme.<br />

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