Programme Coexist : lutte contre le racisme et l'antisémitisme par l ...

Réponse d’Arielle Schwab (UEJF Paris)
1. Nom, âge, association représentée, ville de résidence
Arielle Schwab UEJF Paris
2. Comment as-tu rencontré le programme coexist ? par qui ?
J’ai rencontré le programme par l’UEJF en arrivant juste après mes concours en
juillet 2004. Aude m’a contactée au cours de l’été pour discuter de ce que l’on
pouvait faire exactement. Elle m’a rappelée rapidement pour me proposer d’assister
à la formation et pour me demander de voir si je connaissais d’autres étudiants qui
pourraient être intéressés.
3. Qu’as-tu pensé de la formation initiale et en cours ?
La formation initiale (2 jours pleins en novembre 2004) a été un moment assez fort.
Nous étions nombreux : une trentaine, et nous avons pu aborder des sujets difficiles
et complexes sans faux-semblants. Le cadre de la formation avait été très clairement
défini, rappelé et maintenu en permanence par Judith et Joëlle. Il a ainsi permis à
chacun de parler librement, de s’ouvrir, allant jusqu’à formuler des idées ou préjugés
parfois difficiles à entendre pour les autres. Le contexte mettait à l’aise tout en
garantissant une écoute et un débat autour des idées de chaque participant. Les
limites de la décence n’ont jamais été franchies et pourtant beaucoup de choses,
positions pas très « politiquement correctes » ont été soulevées.
C’est cette première session de formation qui est, je pense, une des clefs de voûte
du programme. Elle réunit des gens qui se connaissent à peine, que la bonne
volonté et l’engagement probablement réunissent, mais que les idée et identités
séparent même au sein d’une même organisation. Nous abordons ensemble, en
profondeur, des sujets difficiles, dans un temps très court. Ainsi, cette formation nous
fait réfléchir sur nous-mêmes et vivre ce que l’on proposera comme module dans un
deuxième temps aux élèves. Mais elle crée aussi un groupe qui va ensuite puiser
dans le courage que donnent ces moments pour intervenir à plusieurs reprises.
La première session m’a donc permis de prendre conscience de mes propres
préjugés et de la multiplicité des conceptions sur les thèmes abordés. Elle m’a fait
réaliser à quel point il est parfois difficile d’entendre les idées de l’autre sur certains
sujets, qu’il soit issu de Convergences ou de l’UEJF d’ailleurs ; que c’est un effort
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