Programme Coexist : lutte contre le racisme et l'antisémitisme par l ...

2. Comment as-tu rencontré le programme coexist ? par qui ?
Au cours d’une réunion de l’UEJF, Johanna, qui était alors référent Coexist à Lyon,
en a parlé en deux trois mots. Cela m’a tout de suite intéressé, on en a donc reparlé
un peu plus ensuite.
3. Qu’as-tu pensé de la formation initiale et en cours ?
A vrai dire, à l’issue de la première formation, mes idées sur la suite du projet étaient
confuses, je ne savais pas trop où j’allais, ni comment j’allais pouvoir intervenir
devant une classe entière d’élèves. En effet, au vu de la formation, je ne me sentais
pas encore capable d’intervenir. Je pense que cette impression venait du fait que l’on
n’avait pas encore été mis en situation. A la deuxième formation, mes idées étaient
par conséquent un peu plus claires sur mes capacités à intervenir, on a été mis en
situation et je pense que c’est cela le plus important. Mais malgré tout, je n’ai été mis
qu’une seule fois en situation, et je pense que cela n’est pas assez. Au-delà de ça on
en apprend beaucoup sur nous-mêmes et sur les autres, et je pense que cela
s’avère être nécessaire pour intervenir dans une classe.
4. Qu’as-tu pensé de l’organisation du programme ?
Le programme d’intervention dans les classes est, je pense, très bien organisé. Cette
liste de mots sur laquelle les élèves doivent se pencher est une bonne méthode. Le
système d’intervention en binôme est une bonne méthode. Mais je pense que celui-ci
peut être amélioré. Je regrette le fait que l’on se limite officiellement à ces deux
cultures : musulmane et juive. Je suis conscient que le symbole est fort, que l’origine
du programme était telle. Mais je pense qu’il ne serait pas mal d’évoluer, au contraire,
je pense que cela nous permettrait d’étendre ce programme encore plus, et de
légitimer celui-ci encore plus.
5. Comment as-tu participé au programme ? Combien de fois es-tu intervenu ?
où ?
J’ai participé à une rencontre avec les principaux et proviseurs des collèges et lycées,
à l’inspection académique, en présence de l’inspecteur adjoint de l’académie. J’ai de
plus rencontré deux fois les professeurs et principaux. La première fois, c’était au
collège Emile Malfroy de Grigny. Nous avons rencontré, avec Jamel, deux
professeurs, ainsi que la principale, à qui nous avons exposé tout deux le
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