Programme Coexist : lutte contre le racisme et l'antisémitisme par l ...

de Convergences. Dans un premier temps, ce sont les référents qui contactent les
« futurs médiateurs » et ensuite je discute avec chacun d’entre eux pour évaluer leur
motivation et envie de participer au programme de Coexist.
En coordination avec Aude, nous contactons les médiateurs en vue d’interventions
dans les écoles (planning et disponibilités).
Enfin, je travaille avec les médiateurs avant et après les interventions. Ces moments
consistent à revenir sur les différentes étapes du module, de considérer les questions
importantes liées à l’établissement et de rassurer les médiateurs.
2. Quelle motivation avez- vous eue pour vous y impliquer ?
L’envie de m’impliquer dans la coordination de la formation et plus largement dans la
continuité de COEXIST, m’est venue suite à mes interventions dans les classes et
aux formations.
Lors de la première formation initiale en 2004, je cherchais un espace d’échange et
d’action avec des « non juifs » pour pouvoir agir et comprendre certaines
problématiques liées au racisme et à l’antisémitisme et à cette période des crises en
cours essentiellement d'importation du conflit israélo-palestinien. Le constat de
méconnaissance entre les différentes communautés était alarmant. Ma jeunesse au
Maroc a aussi contribué à cette envie de rencontre et d’échange. L’idée de Coexist,
d’intervention en milieu scolaire et surtout à travers un travail sur les stéréotypes de
chacun, était le moyen le plus concret d’agir.
L’expérience de la formation était une première étape : je pensais certainement que
ça allait être « détendu » mais ce que nous avons vécu était un moment très fort où il
était très difficile d’entendre ce qui se disait concernant les uns et les autres et les
idées que moi-même je pouvais me faire.
La seconde étape dans les écoles, après la rencontre avec profs puis les
interventions, était un moment unique. De travailler avec des enfants, dans leur
propre préjugé et percevoir l’évolution de la classe pendant le module, était un
moment à la fois magique et très difficile.
Le souhait de m’investir ensuite comme coordinatrice de la formation est venu en fait
du mélange de mon expérience et de celle de voir des enfants qui jouaient le jeu, qui
discutaient réellement de sujets compliqués tout en étant libres et de voir une
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