KAZı SONUÇLARI - Kültür ve Turizm Bakanlığı

En ce qui conceme la reconstitution, beaucoup de travail reste a faire. Lacouche d'incendie joue un rôle primordial dans la restitution de l'elevation des batiments.Du cöte est elle montre une succession de tuiles, de stuc, de poutres en boiscarbonisees et beaucoup de cruches-amphores. Les poutres, de seetion rande ou carree,avaient un dlametrernoyen de 11 a 12 cm. La couche d'incendie des côtes nordet sud, partiellement touilles, a revele moins de fragments de stuc et de cruchesamphores.Le niveau de sol le plus ancien que l'on a pu reperer dans la partie orientale de«l'aqora», a ete en grande partie ereuse dans les sediments fluviatiles et correspondavec I'amorce des fondations. Cela explique la carence des structures prerornainesdans cette zone du complexe du temple. La pressnce d'un rebord tatlle fait supposerla pressnce d'un dallage couvrant la surface de la place. Le 2 e niveau de sol correspondala 1re marche de la stoa et avec la ge couche du profil ouest (Fig. 7). Ce niveauest imrnediaternent couvert de la couche d'incendie (Fig. 7, couche 8). La 2 e phase nepreseritalt donc pas de dallage, mais plutôt un sol en terre battue. Les conduites d'eau(N et 8) et le pithos servant a bac de decantation 164 (8) appartiennent a cette memephase (Fig. 5).L'etude de la cerarnique nous pracure avec un relative certitude une datation dela construction dans la premiere rnoltie du 1 er siecle ap. J.-C., la meme epoque danslaquelle le temple fut eleve, La fin de la 2e phase peut etre datee par la couche d'incendie,autour de 400 ap. J.-C. La fin de la 1re phase et le debut de la 2 e phase posentencore des problernes. ii est a esperer que l'elarqissernent prevu de la fouille dans lapartie occidentale de «l'aqora» (voir infra) apportera de nouvelles donnees, Une etudedes elernents architecturaux dans toute la zone du complexe du temple a ete entamee.Outre que la nature de la construction meme, bien des questions sur les dimensionset la superficie de «l'aqora» demeurent. Afin d'eclaircir les choses, des recherchesponctuelles devront ôtre eftectuees a quelques endroits specltiques durant la campagneprochaine: dans la partie nord-ouest de la stoa, il faudra reevaluer la trancheeinachevee des fouilles du debut des annses '70, pour voir si I'angle du portique et deson mur de soutenernent s'y situent. On soupçonne leur presence sous des mursdatant de l'Antlquite tardiye ou de l'epoque byzantine. ii est probable que des structuresplus aneiennes ont ete utllisees comme fondations. Une fouille dans cette zones'impose, et elle fournira de nouveaux elernents qui devront aider aux essais de restitutionde ce monument public. En meme temps la nature et la fonction du monumentpourrant etre reconslderees. Finalement ces nouvelles recherches vont contribuer a lareconstitution totale du complexe du temple et a la cornprehenslon des rapports entreles differentes unites du Sebasteion presume.La trenchee Q (Fig. 8)Au nord-est du secteur du temple (Fig. 9), sur un terrain acquis I'annee precedente,il a ete decide de creer une nouvelle tranchee (Q). En 1882, K. Humann avaitdeja designe a cette endroit un champ de ruines important? ii ya 2 ans, des resultatsfructueux furent obtenus qrace a la rnethode de resistence rnaçnetique et par des foragesponctuels. Une tranchee de 20 m. sur 10 m., en direction est-ouest, a ete installeeau nord du torrent Derinküyü. Les premiers deblaiernents ont tres vite mis a jourI'ancien Iit de ce torrent, qui les siecles durant s'est deplace plusieurs fois en directionsud. Le remplissage du lit qui passe au milieu de la tranchee, a livre de grandes massesde poterie commune de toute epoque (avec une preponderance de matenel byzantinet ottoman), tout comme une quantite non negligeable de cerarnique fine, des lampes,des bracelets et des perles de verre, des pesons et quelques monnaies. ii s'agitde matenel que l'eroslon a apporte d'endraits situes plus hauts, ce qui est d'ailleurs le7 Devreker & Waelkens 1984, 36, lig. 5.175