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THÈSE Estimation, validation et identification des modèles ARMA ...

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Chapitre 1. Introduction 5<br />

V<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurelle semi-forte. Et si on suppose simplement que ǫ est un bruit<br />

blanc faible, 4 mais qu’il n’est pas forcément iid, ni même une différence de martingale,<br />

on dit que X adm<strong>et</strong> une représentation V<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurelle faible. Ainsi la<br />

distinction entre modèle V<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurel fort, semi-fort ou faible n’est donc<br />

qu’une question d’hypothèse sur le bruit. En plus, du fait que la contrainte sur ǫ est<br />

moins forte pour un modèle structurel faible que pour un modèle structurel semi-fort<br />

ou fort, il est clair que la classe <strong>des</strong> <strong>modèles</strong> V<strong>ARMA</strong>(p0,q0) structurels faibles est la<br />

plus large. Nous en déduisons la relation suivante<br />

{V<strong>ARMA</strong> forts} ⊂ {V<strong>ARMA</strong> semi-forts} ⊂ {V<strong>ARMA</strong> faibles}.<br />

Soit HX(t−1) l’espace de Hilbert engendré par les variables aléatoires Xt−1,Xt−2,....<br />

C<strong>et</strong> espace contient les combinaisons linéaires de la forme m i=1CiXt−i <strong>et</strong> leurs limites<br />

en moyenne quadratique. Notons FX(t−1) la tribu engendrée par Xt−1,Xt−2,.... Nous<br />

appellerons HX(t−1) le passé linéaire de Xt <strong>et</strong> FX(t−1) sera appelé le passé de Xt.<br />

Il est parfois pratique d’écrire l’équation (1.1) sous la forme compacte<br />

A(L)Xt = B(L)ǫt<br />

où L est l’opérateur r<strong>et</strong>ard (i.e. Xt−1 = LXt, ǫt−k = Lkǫt pour tout t,k ∈ Z), A(z) =<br />

A0 − p0 i=1Aizi est le polynôme VAR <strong>et</strong> B(z) = B0 − q0 j=1Bjz j est le polynôme MA<br />

vectoriel. Notons par d<strong>et</strong>(·), le déterminant d’une matrice carrée. Pour l’étude <strong>des</strong> séries<br />

chronologiques, la notion de stationnarité faible 5 conduit à imposer <strong>des</strong> contraintes<br />

sur les racines <strong>des</strong> polynômes VAR <strong>et</strong> MA vectoriel. Si les racines de d<strong>et</strong>A(z) = 0<br />

sont à l’extérieur du disque unité, alors Xt est une combinaison linéaire de ǫt,ǫt−1,...<br />

(c<strong>et</strong>te combinaison est une solution non anticipative ou causale de (1.1)). Si les racines<br />

de d<strong>et</strong>B(z) = 0 sont à l’extérieur du disque unité, alors ǫt peut s’écrire comme une<br />

combinaison linéaire de Xt,Xt−1,... (l’équation (1.1) est dite inversible). Les deux<br />

hypothèses précédentes sur les polynômes VAR <strong>et</strong> MA vectoriel seront regroupées dans<br />

l’hypothèse suivante<br />

H1 : d<strong>et</strong>A(z)d<strong>et</strong>B(z) = 0 ⇒ |z| > 1.<br />

Sous l’hypothèse H1, le passé (linéaire) de X coïncide donc avec le passé (linéaire) de<br />

ǫ :<br />

FX(t−1) = Fǫ(t−1), HX(t−1) = Hǫ(t−1).<br />

Si en plus, ǫ est un bruit blanc faible, on en déduit que la meilleure prévision de Xt est<br />

une fonction linéaire du passé<br />

p q<br />

A00E{Xt|HX(t−1)} = B00E{ǫt|Hǫ(t−1)}+ A0iXt−i − B0iǫt−j,<br />

=<br />

4. Voir Définition 1.8 de l’annexe.<br />

5. Voir Définition 1.7 de l’annexe.<br />

p<br />

i=1<br />

A0iXt−i −<br />

q<br />

j=1<br />

i=1<br />

B0iǫt−j.<br />

j=1

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