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THÈSE Estimation, validation et identification des modèles ARMA ...

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Chapitre 1. Introduction 49<br />

Remarque 1.15. Si la suite (ηt,Ft) t∈N est une différence de martingale <strong>et</strong> si on<br />

pose Xt = t<br />

n=0 ηn, alors la suite (Xt,Ft) t∈N est une martingale : E(Xt+1|Ft) =<br />

E({Xt +ηt+1}|Ft) = Xt.<br />

1.5.4 Mélange<br />

Définition de l’α-mélange<br />

Dans un espace probabilisé (Ω,A0,P), considérons A <strong>et</strong> B deux sous-tribus de A0.<br />

Nous définissons le coefficient de α-mélange (ou de mélange fort) entre ces deux tribus<br />

par<br />

α(A,B) = sup |P (A∩B)−P(A)P(B)|.<br />

A∈A,B∈B<br />

Il est évident que si A <strong>et</strong> B sont indépendantes alors α(A,B) = 0. Si par contre<br />

A = B = {A,A c ,∅,Ω} avec P(A) = 1/2 alors α(A,B) = 1/4. Les coefficients de<br />

mélange fort d’un processus vectoriel X = (Xt) sont définis par<br />

αX (h) = supα[σ(Xu,≤<br />

t),σ(Xu,≥ t+h)].<br />

t<br />

Si X est stationnaire, on peut enlever le terme sup t. On dit que X est fortement mélangeant<br />

si αX (h) → 0 quand h → ∞.<br />

Inégalité de covariance<br />

Soient p,q <strong>et</strong> r trois nombres positifs tels que p −1 +q −1 +r −1 = 1. Davydov (1968)<br />

a montré l’inégalité de covariance suivante<br />

|Cov(X,Y)| ≤ K0XpYq[α{σ(X),σ(Y)}] 1/r , (1.25)<br />

où X p p = EXp <strong>et</strong> K0 est une constante universelle. Dans le cas univarié, Davydov<br />

avait proposé K0 = 12. Rio (1993) a obtenu une inégalité plus fine, faisant intervenir les<br />

fonctions quantiles de X <strong>et</strong> Y . C<strong>et</strong>te inégalité montre également que l’on peut prendre<br />

K0 = 4 dans (1.25). Notons que (1.25) entraîne que la fonction d’autocovariance d’un<br />

processus stationnaire α-mélangeant ( <strong>et</strong> possédant <strong>des</strong> moments suffisants) tend vers<br />

zéro. Ces résultats peuvent être directement étendus à un processus vectoriel.

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